#32 Mardi 27 Mars 2018 avec Nicolas Quilliet Cyrille de Lasteyrie alias VINVIN - Auteur & Standupeur Voir sur facebook Transcription Commentaires 00:31 Bonjour tout le monde ! 00:32 On est mardi, il est 9 heures. 00:34 On est en direct de ma voiture 00:35 et en live sur Facebook. 00:37 Je m'appelle Nicolas Quilliet 00:39 et on tourne l'épisode numéro 32 de #SurLaRoute. 00:43 Mon invité ce matin, c'est Vinvin. 00:46 Alors Vinvin, il est comme indiqué sur le petit jingle, 00:49 auteur et standupeur. 00:52 Stand-upeur parce qu'aujourd'hui, 00:54 il a changé de vie depuis quelques années 00:57 et il écrit un stand-up. 00:59 Il se lance après avoir écrit deux spectacles. 01:02 C'est de ça qu'on va parler avec Vinvin aujourd'hui. 01:04 De son changement de vie puisque avant d'écrire pour lui 01:07 il a énormément écrit pour les autres. 01:09 Il a été présentateur télé, animateur, auteurs 01:15 conférencier, blogueur avant l'heure. 01:18 Il avait plein de métiers dans la communication et les médias. 01:21 Il va nous raconter tout ça. 01:22 Il va nous expliquer comment d'un seul coup, 01:24 il a eu envie d'écrire pour lui. 01:26 Donc de changer de vie. 01:28 Voilà, on accueille tout de suite Vinvin. 02:00 Salut Vinvin ! 02:01 Salut Nico! 02:02 Comment vas-tu ? 02:03 La patate ! 02:04 On est #SurLaRoute, c’est parti ! 02:05 Épisode numéro 32. 02:06 Et ouais. 02:07 Go à Lille. - Bah ouais, là ça se voit. 02:09 Ça se voit, il pleut beaucoup. 02:13 Vinvin pour celles et ceux qui ne te connaissent pas 02:15 et il y en a encore. - Ils sont très nombreux 02:17 Ils sont nombreux. 02:18 Ils sont 7,752 milliards. 02:21 Qui es-tu ? Présente-toi. 02:23 Aujourd'hui ce que tu fais. Qui es-tu aujourd'hui ? 02:27 Depuis toujours, auteur. 02:29 Auteur. - La ligne directrice, c’est l'écriture. 02:32 Après, j'ai écrit sur différents médias depuis 25 ans. 02:36 Depuis 25 ans, tu écris. 02:37 Oui. - Parce que je disais, 02:39 tu as écrit beaucoup pour les autres et aujourd'hui, 02:42 depuis quelques années maintenant, tu écris pour toi. 02:44 Entre autres. 02:44 Donc qu'est-ce que tu fais là aujourd'hui ? 02:46 Standupeur, il y a marqué sur… 02:47 Oui, standupeur, aujourd'hui je…. 02:49 Je pensais que je m'étais trompé, mais j'avais mis startupeur. 02:52 Maintenant, c’est standupeur 02:53 L’un n’empêche pas l’autre. 02:54 Exactement. 02:55 Standupeur, oui parce que j’écris un spectacle de stand-up là. 02:58 D'accord. 02:58 Que je joue à partir du 3 mai au sentier des Halles à Paris 03:02 tous les jeudis à 20h, mai et juin. 03:04 Donc oui, c’est mon troisième spectacle. 03:08 Oui. 03:08 Là oui, j'écris pour moi puisque ce n’est que moi qui parle. 03:12 Je suis juste sur scène tout seul. 03:13 Tu es sur scène tout seul ? 03:14 Stand-up, c'est-à-dire le micro, le tabouret 03:16 Et de la blague. 03:17 et de la blague ! De la blague, de la blague pour que les gens rigolent 03:20 parce que quand on voit ce temps de merde tu te dis : 03:23 « non, c'est pas possible. » 03:24 Il faut rigoler un petit peu. 03:27 Mais comme je le disais en introduction à l'instant, 03:30 tu n'as pas écrit que pour toi au début, 03:31 Non. 03:32 tu écrivais surtout pour les autres. 03:33 Au début, j'ai commencé dans la publicité. - D'accord. 03:36 Pendant dix ans. 03:38 Cinq ans chez Publicis en tant que concepteur-rédacteur 03:41 après, j'ai créé une agence de comm.’ qui s'appelle « Si dièse » 03:44 D'accord - qui existe toujours. 03:45 Qui existe toujours. 03:46 Qui est dirigé par Gildas Bourdais 03:47 et qui est spécialisée sur le développement durable. 03:49 D'accord - Ça, c’est de 2000 à 2005. 03:51 D'accord. - Après, j'ai écrit pour la télévision, des séries. 03:55 Puis je suis parti faire une start-up. 03:57 On déroule le CV là ? 03:59 On déroule le CV et on va s’arrêter là 04:02 parce qu’il y a beaucoup à dire. 04:03 Effectivement, tu as écrit beaucoup de choses 04:07 Oui. - et tu es parti à San Francisco. 04:09 Alors, explique un petit peu cette première partie de ta vie. 04:11 Aventure. - Qu’est-ce que tu es allé faire à San Francisco ? 04:13 Écoute, j'avais rencontré Loïc Le Meur 04:18 qui est entrepreneur français du web à l'époque, 2005. 04:22 C'était le gars over visible en France. 04:25 Puis il est parti vivre à San Francisco 04:27 créer une Start-up qui s'appelle « Sismique ». 04:29 Qui s’appelait « Sismique ». 04:30 Qui s’appelait « Sismique » 04:31 qui faisait de la vidéo sur internet 04:34 un peu, disons, avant tout le monde. - Oui. 04:36 Trop tôt d'ailleurs. Puis, je l’ai rejoint. 04:38 Alors, comment ça s'est fait ? Parce que … 04:40 Comment ça s'est fait 04:41 Il me dit que c'est moi qui l’ai dit et moi je dis que c’est lui 04:44 mais en fait, je ne sais plus. 04:45 Vous vous êtes trouvés mutuellement. - On s'est trouvés mutuellement. 04:47 Et je l’ai rejoins là-bas pour créer du contenu sur le site. 04:50 D'accord. 04:51 L'idée c'était, on faisait des vidéos pas en live. - D’accord. 04:55 Je faisais une vidéo, 04:56 tu la postais puis les gens te répondaient en vidéo. 04:58 Ce qui pouvait faire des conversations qui durait 14 heures. 05:00 Oui. Sur des morceaux de vidéos en fait. 05:01 Il n'y avait pas de limite, 05:03 c’est-à-dire qu’il y a des gens qui faisaient des vidéos de 20 minutes. 05:04 D'accord. 05:05 Comme toi. - Comme moi. 05:06 Sauf que les gens y répondaient. 05:07 En 20 minutes, je suis derrière. 05:08 Puis c'était compliqué, 05:10 les gens n'étaient pas encore habitués à la vidéo à cette époque-là. 05:12 Ouais. 05:14 En plus, on est tombé en plein dans la crise financière de 2008. 05:17 De 2008 oui. 05:18 On a un peu cumulé les emmerdes. 05:19 Tu es parti là-bas parce qu’avant, en France 05:21 tu faisais aussi des vidéos. 05:22 Ouais. J’avais commencé à faire des vidéos 05:24 un truc qui s’appelait « Bonjour América ». 05:26 Mais il y'avait pas YouTube à l’époque. - Non 05:28 Puisque je rappelle que tu es vieux. 05:30 Je me casse, je vais prendre mon train, 05:33 tu me dépose à Lille-Europe s’il te plait. 05:35 J'ai commencé à faire des vidéos en 2005-2006. 05:38 Oui - YouTube venait d'arriver aux Etats-Unis, 05:41 pas vraiment en France. - D'accord. 05:42 Donc, on avait un petit player propriétaire à nous 05:44 développer par un pote. 05:46 Donc j'avais un truc qui s’appelait « Bonjour América » 05:48 en anglais où j'expliquais la France aux américains. 05:49 Je suis comme ça moi. - D'accord. 05:51 J’explique les trucs. 05:52 Je me suis éclater à faire ça, mais vraiment éclater. 05:54 Et YouTube est arrivé. 05:56 Tu faisais comme les You tubeur aujourd'hui ? 05:57 Dans ta chambre avec ta caméra. 05:59 C'est ça, exactement. - C’est vrai ? 06:00 Vraiment, sauf que j'ai arrêté quand YouTube est arrivé. 06:02 Tu vois le flair. - Le mec a eu du nez. 06:05 J’ai eu du nez et je me dis : 06:06 ça ne marchera pas ça. 06:07 Non, ce n’est pas ça, 06:07 c’est juste que je suis parti faire autre chose 06:09 et que j’ai arrêté la vidéo. 06:10 oui. - Puis c'est devenu ça. C'est génial. Fin de la phrase. 06:18 C'est top ! - C'est top ! 06:19 C’est suite à ces vidéos que tu es parti rejoindre Loïc Le Meur, « Sismique ». 06:23 Du coup, je faisais pas mal dans les vidéos, 06:24 les contenus audiovisuels sur internet et tout ça. 06:27 C’était cohérent avec « Sismique ». 06:28 Et partir à San Francisco était une évidence. 06:31 C'était une évidence. C'est-à-dire que j'avais … 06:34 Parce que tu es parti avec femme et enfants. 06:36 Avec femme et enfants. 06:36 J'ai d'abord été là-bas en repérage. 06:38 Ouais. J'étais chez Loïc pendant trois, quatre mois. 06:41 Après, j'ai fait venir la famille. 06:42 D'accord. 06:43 On s’est installé, on a travaillé là-bas, tout ça, propre. 06:46 C’était fantastique puisque les enfants étaient petits 06:49 mais ils sont venus là-bas, ils étaient bien. 06:51 Puis je referais la même chose aujourd'hui. 06:53 Je signerais pareil pour la même aventure 06:55 même avec la fin pas réussie 06:57 Mais bon ça arrive. - C'est vrai tu... ? 06:58 Quelle que soit la fin, tu le conseilles pour l’expérience. 07:01 Avance, bouger et partir. 07:02 Je ne conseille rien, je ne donne pas de conseils de vie aux gens. 07:05 Si tu veux, j’ai passé ce cap, 07:06 mais je le referais pareil. 07:08 Je repartirais demain s'il y avait une opportunité 07:10 de faire un truc un peu fou comme ça. 07:12 C'est canon. 07:13 Tu vois là-bas, on avait à côté nous y avait Facebook, 07:15 il y avait twitter et machin, il y avait tous les trucs. 07:18 Il y a eu « Sismique ». 07:20 Salut les gars. 07:22 Mais non c'était top. 07:24 Tu es revenu parce qu’effectivement l’aventure s'est terminée. 07:27 Oui, tu as un visa qui va avec .... 07:28 C’est ton visa qui t’a obligé à revenir en fait ? - Oui. 07:30 Oui. Puis je suis rentré, 07:32 j'ai créé une boîte de production qui s'appelle « Story circus ». 07:35 D'accord. - qui existe toujours. 07:36 Quand tu dis boite de prod, c’est production vidéo ? 07:38 Production audiovisuelle de programmes audiovisuels. D'accord. 07:41 Avec laquelle on a tourné au départ plein de séries, des web séries 07:47 D'accord. 07:48 autour du handicap. 07:48 Dont une émission qui s’appelle « je n’en crois pas mes yeux ». 07:50 On a fait six saisons, on ne lâche rien, 07:53 c'était une équipe de foot en 2010 la coupe du monde, 07:56 c'était l'équipe de la gaule. 07:58 Ouais. 07:58 Puis on a fait plein de programmes pour les entreprises, 08:01 puis on fait de la télé, il a eu le grand webzen 08:04 sur France 5 avec François Rollin. 08:06 qui présentait. - En direct ? 08:07 En direct, comme toi là, putain. 08:09 Sans filet avec un peu plus de techniques et d'invités. 08:13 Ah là là, tu m'étonnes. 08:14 La première, il y avait 100 personnes dans le truc, c’était l'hystérie totale. 08:17 C’était sur France 5. 08:18 France 5, une fois par mois à 23h40. 08:21 A 23h40 ? - Oui. 08:22 Ce n’était pas le truc pour créer un rendez-vous assidu. 08:26 Tu avais déjà animé en live des émissions ? - Jamais. 08:29 Jamais ? 08:30 Rien. Moi tu sais, tu y vas, tu fonces après tu te vautres. 08:33 Parce que tu t’es vautré ? 08:35 C’est comme ça que tu apprends. 08:36 Je me suis vautré, on ne s’était pas vautré 08:39 c'était compliqué quand même comme émission. 08:40 On n'était pas hyper soutenus, c'était pas facile. 08:44 Il y a eu trop de complexité derrière. 08:45 Il n’y avait pas beaucoup de numéros. 08:47 1h20 direct. Il y en a eu 4. 08:48 Il y en a eu 4. - 4 collectors. Je ne les ai même pas revues. 08:50 Si, j'ai revu le premier - Il y a eu des coffrets DVD ? 08:53 Là, c’est un petit DVD. 08:54 C’est un DVDdounais, mais c'était cool. 08:58 Moi, je ne regrette rien. C’était canon. 09:00 On aurait peut-être pu en faire d'autres, mais je sais pas. 09:01 C’était compliqué. 09:02 Un an après, on a fait « Le Vinvinteur » 09:05 que j'animais toujours sur France 5. 09:07 Donc là effectivement, c'est à partir de ce moment-là 09:09 avec le webzen et le « Vinvinteur » que tu es passé devant la caméra 09:12 Ouais, animateur, je ne sais pas quoi 09:17 comédien, saltimbanque. - Oui, c’était plus que de l’animation, 09:21 c'était un peu de tout. - Oui parce que l’animation … 09:23 Il y avait déjà petit travail d'écriture, spectacle, l’humour. 09:27 Moi, je ne fais que le travail d'écriture. 09:28 C’est pour ça qu’animateur, 09:30 je n’ai pas de problème avec le mot animateur, mais animateur, 09:33 on ne sent pas qu’il y a de l’écriture derrière. - Oui. 09:35 Or tout était écrit. 09:36 Alors, le grand webzen non 09:37 mais « le Vinvinteur » tout était écrit. 09:38 Oui, c'était du sketch, des textes avec les droits d'auteur 09:42 D'accord. - C’était plus que de l’animation. 09:44 C'est du jeu. D'ailleurs, on jouait. 09:45 Il y avait de la fiction dans le 20-20 heures. 09:47 Tu te déguisais ? 09:47 Je me déguisais à chaque fois en femme, en Claire Chazal. 09:51 On retrouve encore ces vidéos en ligne. 09:52 Ah ouais. - Le Vinvinteur. 09:54 Mais la communauté, elle bouge encore. 09:55 Elle n’est pas morte. 09:56 Ça fait quatre ans que c’est arrêté, 09:57 mais il y a toujours de la vie sur Facebook. - Oui 09:58 Non, mais c’était canon. « Le Vinvinteur », c’était topissime. 10:03 à vivre ? 10:04 L'émission elle-même. 10:05 C’était génial. - C’était trop génial. Ceci-dit, ça marchait bien. 10:10 Oui, ça marche bien. J'étais téléspectateur à ce moment-là. 10:14 On s'est fait remplacer par des documentaires sur les gnous. 10:17 Les petits gnous ? - Les gnous, c’est moins cher à produire. 10:19 Non, on s’est fait dégager avec le changement 10:22 de direction derrière, en 24 heures. 10:24 Comme dans les films. 10:26 « Merci, au revoir. » - Exactement. 10:29 C’était un carton votre valise ? - C’est ça. 10:31 Non, même pas ; tu te démerdes. 10:32 Ah oui. - Mais c'est la vie du show-biz. 10:35 tu ne peux rien faire -Le show-biz justement, 10:38 là, tu as décidé il y a 3, 4 ans. - 4 ans. 10:41 de faire du théâtre. 10:43 Et faire du théâtre. - Oui. 10:44 Alors ça, on va y passer un petit peu de temps 10:46 parce que c'est quand même le sujet. 10:48 Même si tu étais déjà dans le milieu du spectacle, 10:50 un peu le show-biz tout ça 10:51 c'est quand même autre chose d'être sur scène tout seul 10:54 et de dire un texte qu'on a écrit. 10:56 C'est ça. 10:57 Pourquoi ? Juste cette question : « pourquoi ? » 11:00 Pourquoi ? Je me pose encore la question. 11:02 Tu sais où tu vas toi là, ou tu tournes, comme quand on conduit bourré ? 11:03 Je sais où je vais, ne t’inquiète pas, je fais mon petit tour. 11:06 Là, on arrive boulevard Redon à Lille. 11:08 On est dans la Rue Nationale et on va tourner, 11:12 on va reprendre le boulevard Redon. - Oui, si tu veux. 11:14 Je te fais visiter Lille. 11:15 Tu prends l’impasse Neymar 11:19 et tu arrives sur la boulangerie Geronimo. 11:21 Donc, - Pourquoi ? 11:23 Donc, vieux rêve de gosse. J'avais un vieux rêve d'enfant. 11:26 A 18-19 ans, je voulais faire du théâtre puis je ne l’ai pas fait. 11:28 Tu sais dans la vie, - D’accord. 11:29 tu ne fais pas toujours ce que tu veux. 11:30 Tu t’es dit : il faut un vrai travail. 11:31 Oui je me suis dit ça, accompagné de pas mal de gens 11:35 qui disent : c’est quand même, voilà. 11:36 Puis, je ne l'ai pas fait, ce n'était pas le moment sans doute. 11:39 Ouais. 11:39 Puis vers 40 ans, je me suis dit : 11:43 je veux le faire, vraiment. 11:45 J'avais vraiment envie parce que ça fait peur et tout ça. 11:48 J’aime bien. 11:48 Tu avais envie de faire un truc qui fait peur. - Oui. 11:51 Il y a le grand 8 et le parc d’attractions pour ça. 11:52 Non, ça ne fait pas peur, ça fait vomir juste. 11:55 Non, ça me fait vraiment peur. 11:58 Le théâtre, j’avais vraiment envie de voir ce que c'était 11:59 parce que j'avais des modèles, j'avais des Dupontel et les proches 12:04 Et tous ces gens-là, les Palmade de l’époque. 12:07 Ce sont les modèles français, tu as des …… ? 12:08 Modèle français. Puis moi, j’ai des modèles américains de ouf. 12:10 Les Seinfeld et Ricky Gervais qui ne sont pas américains, 12:14 mais tous ces mecs-là, Louis K que j'admire. 12:18 Ouais. - Je me suis dit : je vais le tenter. 12:21 Donc, j'ai écrit mon texte - D'accord. 12:22 tranquillement dans mon coin sans rien dire 12:24 puis j'ai demandé à Michèle Laroque de me mettre en scène. 12:27 D’accord, tu t’es dit : tient, j’ai un numéro qui s’amène. 12:30 Oui, c’est presque ça je me suis dit 12:34 puisque je l’avais rencontrée sur « le Vinvinteur » 12:35 et je l’avais trouvée vraiment top, 12:37 pro, sympa, généreuse, efficace et souriante. 12:41 Donc je lui ai demandé et elle a bien voulu. 12:44 Ce qui est assez miraculeux. - Elle t’as dit OK tout de suite ? 12:47 Elle a lu le texte et elle m'a rappelé une semaine plus tard. 12:50 Tu as dû la harceler. - Ah non, je ne l’ai pas harcelé. 12:51 Non, on a pris un café, je lui ai donné mon texte, 12:54 je lui expliquais l’histoire. 12:55 Je ne sais pas, elle a eu pitié. 12:56 Elle s’est dit : c’est quoi ce mec de 40 ans qui veut faire du théâtre. 13:01 Je ne sais pas, au moins elle a aimé les textes 13:03 parce qu’elle n’aurait pas fait sinon et après, 13:05 elle m’a ouvert sa prod, 13:07 elle m’a permis du jouer au point-virgule, 13:08 elle m’a mis en scène. 13:10 C’était ma rencontre professionnelle côté théâtre. 13:13 La plus importante. 13:14 C’est ce qui t’a confirmé le fait 13:16 que tu voulais aller dans cet univers. 13:18 Non, ça ne m’a pas confirmé, 13:21 ça m’a aidé à rentrer dans cet univers. - Aider à rentrer 13:23 Puis j’ai joué pendant un an et demi cette pièce. 13:27 Qui s’appelle comment ? 13:28 « A mon cher moi » où je racontais mes funérailles. 13:30 Ah oui, c’est joli. C’était drôle. 13:32 Oui, c’était drôle. - D’accord. 13:34 Non, c’était drôle. C’était pas mal. 13:36 Elle n’était pas mal cette pièce, 13:37 mais je l’ai arrêtée pour des raisons personnelles. 13:42 Oui. - Tu as une pièce sur la mort 13:44 et il n’arrêtait pas de mourir autour de moi. 13:46 Donc à un moment, je me suis dit : ça fout la poisse. 13:47 Ta pièce, elle te fout la poisse. 13:49 J’exagère, ce n’est pas ça, 13:51 mais ça devenait lourd à faire cette pièce. 13:54 Tu l'as jouée longtemps ? - Je l’ai jouée 60 fois quand même. 13:57 60 fois ? - C’est pas mal. 13:58 Effectivement, c'est ce que tu me racontais, 14:01 c’est quelque chose de très prenant humainement de jouer. 14:05 Tu mets tes tripes. 14:06 Alors moi en plus, j’ai particulièrement mis mes tripes. 14:09 C’est ce qu’il ne faut pas faire, je pense. 14:11 Mais j’ai découvert… - Pourquoi ? 14:12 Parce que ce n’est pas le lieu, mais ça, tu le découvres en jouant. 14:17 C’est-à-dire, ce n’est pas le lieu de mettre quoi ? 14:19 C’était trop raconté, c’est ça ? 14:21 Même pas raconté parce qu’à la limite ce que tu racontes 14:23 peu importe, mais c’est comment toi, le vit quand tu le fais. 14:25 Oui. - Moi, je mettais trop mes tripes dedans. 14:26 C’était trop moi, ma vie, l’amour, la religion, 14:31 tous ces trucs à message intérieur. 14:33 Tout en essayant de régler des trucs. 14:35 Ça peut passer, mais moi, ce n’est pas passé. 14:38 Ça marchait la pièce, vu de l’extérieur, ça allait, mais moi le faire… 14:42 A vivre, c’était compliqué. - C’était trop. 14:44 Après moi, je sortais de là vidé, cuit. 14:46 Les soirs où ça ne marchait pas, je le prenais personnellement. 14:49 Ah oui 14:50 Ce qui est une erreur fatale - Ah oui 14:52 au théâtre, mais je l’ai découvert en le faisant. 14:54 Maintenant que j’en ai fait deux 14:55 puisque j’en ai fait une deuxième derrière. - Oui 14:57 Malgré cet effort du premier 15:01 qui n’était pas simple à vivre humainement, 15:04 C’est pas ça, il ne faut pas exagérer non plus. 15:05 Je me suis éclater et tout, mais c’était - Éprouvant. 15:08 C’était éprouvant. - Oui 15:09 Donc, j’en ai fait une deuxième. - Tu t’es dit je vais en faire une deuxième. 15:12 Tu ne t’es pas arrêté. 15:13 Et j’ai traité un sujet opposé qui s’appelle « Le bonheur », 15:15 Tu vois. - D'accord. 15:16 Donc, je suis fait. Vas-y. va mettre la balance de l’autre côté. 15:19 J’ai écrit un truc qui s’appelle : 15:21 « Et il est ou le bonheur ? Dans ton cul ». 15:23 DTC - DTC dans ton cul. 15:24 En plus tu donnais la réponse. 15:26 Je donnais la réponse. - C'est bien. 15:27 Je n'avais même pas besoin de le dire et trouver la réponse 15:30 que j'ai joué avec une comédienne qui s'appelle : 15:32 Stéphanie Jarroux. - Oui. 15:33 Donc, déjà c'était cool de ne pas jouer tout seul. 15:35 En plus, elle est excellente. 15:37 Allez-y monsieur, priorité à droite. - Priorité à droite. 15:40 Et on s'est éclaté 15:42 Mais alors, on s'est éclaté ! 15:44 On a joué au Point-virgule. - Oui. 15:46 Pas assez à mon goût. 15:48 On jouait tous les lundis. - Oui. 15:50 Puis on a joué un petit peu y compris à Lille. 15:51 À la Péniche. - Exactement. 15:53 À la Péniche - Grâce à toi qui nous a fait venir à la Péniche. 15:55 Et ça, c'était canon. 15:58 Encore une fois de mon point de vue, la pièce était 16:02 inaboutie de mon fait. - Oui. 16:05 parce que c'était un mélange.... - Tu mélangeais des genres. 16:07 Oui, il y avait un genre de mélange que j'aime bien. 16:09 Humour et conférence. 16:10 C'est ça ? - En fait, ce qu'il y a, 16:13 je me rends compte que j'ai toujours adoré mélanger les genres 16:14 Oui. - En tout. 16:15 En télé, tu n'étais jamais très bien où tu étais 16:19 J'aime bien ça, mais alors en théâtre ça passe difficilement 16:21 parce que les gens aiment bien savoir ou ils vont. 16:23 Tu vois ils veulent point-virgule, ils veulent stand-up 16:26 Puis ils veulent voir un truc avec des sketches, un truc drôle. 16:28 Oui. 16:28 Dans ce spectacle-là, je crois que j'alternais trop 16:33 entre le sérieux et le drôle. 16:34 On ne savait jamais très bien si c'était… 16:36 S'il fallait rire ou pleurer. - du développement personnel ou 16:38 du cynisme pur. Ce qui est un peu des deux en fait. 16:40 Oui. - Du coup, ça a marché. On a jamais annulé. 16:42 On a joué, 16:43 mais je ne sais pas, ça n'a pas... 16:46 Quand tu dis : on a jamais annulé, 16:48 C'est que des fois... 16:49 A paris, il y entre 500 et 800 spectacles par soir. 16:53 Oui, 500 et 800 par soir. - Oui. 16:55 C'est le chiffre qui circule, j'ai un peu du mal à le croire. 16:57 Oui. - Et il y a un paquet de spectacles qui s'annule chaque jour. 17:00 C'est-à-dire que les mecs sont là, 17:01 ils sont prêts à jouer et il y a 5 personnes, 17:03 3 ... qui arrivent. - Ah oui. 17:05 Donc, tu ne joues pas, tu annules. - Tu annules. 17:07 Tu annules une demi-heure avant, c'est l'horreur ! 17:09 Ou le matin s'il y a vraiment zéro. 17:10 Et toi ? - Jamais annulé. 17:11 Jamais annulé. - Jamais. 17:12 Et c'était quoi le minimum de personne dans la salle ? 17:14 On avait fixé la barre à 6 personnes. 17:16 Ah oui, c'est déjà arrivé ? 17:18 Non, moi le pire que j'ai eu, c'est 9 17:21 et c'était le soir de Noël. 17:23 C'était le soir de la loose. - Putain. 17:25 Il pleut des cordes. - Le soir de Noël 9 personnes. 17:26 Joyeux Noël. - L'enfer. 17:28 Mais une semaine après pour le 31, 17:30 c'était plein. 17:31 En fait, le théâtre, tu ne sais pas. 17:33 Tu as une énorme patate, tu es bien, 17:36 souriant, tu joues, c'est la merde. Il ne se passe rien. 17:39 Puis le lendemain, tu as mal au crâne, tu as envie de vomir 17:41 Quand tu joues, c'est magique. - Oui. 17:43 Donc, tu ne sais pas et je crois que c'est ça que j'aime bien 17:45 Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu t'arrêtes ? 17:47 Ça ne va pas parce que… - Tu ne sais pas conduire en fait. 17:48 Je ne sais pas conduire. 17:50 L'émission s'appelle #SurLaRoute et il n'a pas son permis. 17:51 J'apprends en même temps. - Sortez-moi de là. 17:53 Donc, cette pièce, on l'a arrêté 17:55 peut-être, c'est une erreur encore, mais je ne sais pas. 17:57 Parce qu'en discutant tu m'expliquais 18:01 que c'est un des secrets de ce métier : c'est la persévérance. 18:04 Absolument. 18:05 C'est de continuer. - Moi, je persévère, mais 18:07 Je persévère en changeant de pièce. 18:09 Tu persévères en recommençant en fait. 18:11 Je persévère dans le théâtre, mais je peaufine le contenu. 18:14 D'accord. 18:15 Donc, tu as écrit une troisième pièce. 18:18 Troisième pièce. 18:19 Enfin, appelle-le un spectacle. - Un spectacle. 18:21 Ce n'est pas une pièce. - Oui. 18:23 Là, ça n'a rien à voir. - Rien à voir. 18:25 Là, c'est de la vanne 18:27 avec un fond quand même 18:28 parce que je ne suis pas non plus 18:30 tire sur mon doigt comme tu dis. - Oui. 18:32 C'est quand même la meilleure des vannes "Tire sur mon doigt". 18:36 Oui, c'est de la bonne vanne. 18:38 C'est la réflexion d'un quadra. 18:43 Toi. - Un quadra. 18:45 Qui sur la vie, le numérique, ses enfants 18:47 l'amour, les exs, la religion, la mort 18:50 tout. Mais sur ce coup-ci, 18:51 je n'y mets pas de profondeur intime 18:56 de qui suis-je? Où vais-je ? 18:57 Je ne règle rien sur scène. 18:59 Ça y est, c'est fait ça. - Oui. 19:00 ça c'est bon, j'ai même fait le bouquin avec 19:02 C'est vrai que tu as sorti un bouquin aussi. 19:04 j'ai tout lâché, j'ai trop dit. Ça y est. 19:06 C'est bon moi, c'est réglé. C’est bon les gens. 19:08 ça va, je ne vais plus vous emmerder avec mes histoires. 19:11 Maintenant, on va rigoler. 19:12 Donc, là, le but, et c'est vraiment hyper agréable, 19:15 c'est de passer une heure divertissante 19:18 pour tout le monde. Moi et les gens. 19:20 Le spectacle : stand-up, il est écrit complètement ? 19:23 Oui. - Tu as une heure d'écrits ? 19:24 Oui, j'ai une heure d'écrits. 19:26 Tu ne l'as jamais joué encore ? - Non. 19:27 Je l'ai beaucoup lu, beaucoup réécrit. 19:30 Beaucoup répéter. - Oui. 19:32 Tout seul dans ma chambre, dans ma cuisine. 19:34 Oui. 19:35 Je commence là les répétitions avec une metteur en scène 19:38 oui - qui vient du théâtre classique 19:40 qui est professeur au cours Florent. 19:42 Donc, elle s'appelle Hélène Balu, 19:44 j'espère qu'elle va me sortir les tripes 19:47 pour mieux jouer. 19:48 tu vois, juste jouer quoi. - Oui. 19:49 je ne suis pas en train d'aller chercher, juste jouer bien 19:52 dire bien les textes, dire bien les vannes 19:54 et balancer au bon timing, 19:56 bouger sur ... - Que ça claque. 19:57 Que ça claque. 19:58 Donc j'ai hâte, on répète cette semaine. 20:01 On va répéter je ne sais pas, 15 fois d'ici le 03 mai. 20:03 D'accord, première date, 03 mai ? 20:05 Première date le 03 mai à 20 heures, au sentier des Halles 20:08 50 rue d'Aboukir. 20:10 Est-ce que tu te chies dessus ? 20:11 Écoute moins - Moins, c'est vrai ? 20:13 J'ai appris à aller aux toilettes maintenant. 20:16 Tu y vas ? 20:17 Moins parce que justement, je crois que c'est le procès global. 20:20 Je n'y allais pas, - Oui. 20:22 et je psychanalyse à l’intérieur. 20:23 C'est vraiment long à démarrer quoi. 20:26 Donc, tu t'es donné une mission ? 20:27 Le but, c'est que les gens se marrent 20:28 et dès que ce n'est pas hyper drôle, je barre, 20:30 je vire. 20:31 Et après faire... balance de la punch line toutes les trois secondes 20:36 ce serait magique, mais il y aura quand même 20:38 des rythmes et tout. 20:39 Mais là, j'ai vraiment envie qu'on se marre 20:41 avec ce troisième spectacle - Ce troisième spectacle. 20:45 Question bête aussi qu'on peut se poser. 20:48 Est-ce qu'écrire des spectacles et jouer, ça fait vivre ? 20:52 Non. - Non. 20:53 Non. - Tu n'en vis pas aujourd'hui. 20:54 Non. Moi, je vis d'autres choses. 20:57 Je donne des conférences dans les entreprises 21:00 sur l'impact de l'innovation, l'intelligence artificielle 21:03 la robotique, sur l'être humain… - A des conférences 21:06 des conférences - En fait, c'est un peu le même exercice. 21:08 Tu es sur scène avec un public. 21:09 C'est un autre exercice 21:10 parce que d'abord le public est acquis, il y a un sujet 21:14 oui. - essaie juste de s'enrichir sur un sujet 21:17 et d'apprendre. 21:17 Et il se trouve que moi, je le fais de façon humoristique. 21:20 donc, ça passe encore mieux. 21:22 mais en fait, c'est le sujet qui... 21:24 Tu vois, il n'y a pas d'enjeux - Oui. 21:26 Je ne viens pas avec mes textes et mes vannes. 21:27 Il y a vraiment un sujet qui porte, - D'accord. 21:30 c'est vraiment un autre exercice, puis à côté de ça. 21:32 Je fais du conseil, j'accompagne des dirigeants 21:34 dont la prise de parole en public. 21:36 D'accord. 21:37 Parce que mon kif, c'est le story telling. 21:38 Comme je suis auteur, j'écris. 21:40 C'est comme on raconte une histoire sur scène 21:43 devant 2000 personnes 21:45 l'histoire de sa boite ou sa propre histoire. - Oui. 21:47 J'aime bien le fait d'accompagner des mecs que j'aime bien. 21:51 Voilà, ça me fait vivre. - OK. 21:53 Le spectacle, peut-être qu'un jour ça me fera vivre, 21:55 mais je ne compte pas dessus. - Oui. 21:57 Ils sont très peu à vivre vraiment du spectacle. 22:00 Enfin très peu, je ne sais pas combien il y en a. 22:03 Je ne te parle pas des tops 10 humoristes français 22:06 qui remplissent le Zénith, 22:08 qui eux sont blindés. 22:08 C'est important de le rappeler, qu'il y a quand même 22:10 une grande majorité des gens dans ce métier-là 22:12 qui vivent très mal. - Qui galèrent. 22:14 Tu ne gagnes rien au théâtre, 22:15 mais moi, j'ai cette chance de faire des choses à côté. 22:18 Quand tu fais des choses à côté 22:19 du coup, tu fais moins de théâtre. - Oui. 22:21 Du coup ça prend plus de temps 22:23 pour éventuellement un jour en vivre. 22:25 Tu vois, c'est une espèce d’œuf et de la poule - Oui. 22:26 Si ça se trouve, en arrêtant tout complètement. 22:30 Mais en même temps, je n’aime pas arrêter tout complètement. 22:31 Ce n'est même pas un choix de vie. 22:34 Allez, je me lance. Moi, j'aime bien faire des ??? 22:36 J'aime bien accompagner des gens. 22:38 Hier, on m'a demandé 22:41 éventuellement d'accompagner un nouveau projet de start-up 22:43 dans la ??? chaîne et tout. Tu vois. 22:45 des trucs qui te font kiffer. - Ça me fait kiffer 22:51 J'essaie de faire à peu près tout en même temps. 22:53 C'est pour ça que tout prend plus de temps dans ma vie. 22:55 Oui - Et en même temps, je prends un kif à chaque fois 22:57 énorme. 22:58 Et c'est ça, ton fil rouge. 23:01 C'est de prendre du plaisir. 23:02 Mon fil rouge. 23:03 Le an 1 c'est d'avoir la liberté de temps 23:05 D'accord - de décider de prendre le temps 23:07 de venir par exemple à Lille, venir dans ta voiture. 23:10 Je t'en remercie d'avoir accepté mon invitation. 23:12 Non, mais c'est un kif de décider, de s'arrêter 23:13 pour faire ça. 23:14 Et je ne dois rien à personne, 23:16 je vais reprendre mon train et tout va bien. 23:18 Voilà. Je prends le temps de vivre les projets. 23:21 Il y en a qui foire lamentablement, 23:23 il y en a qui cartonne. 23:24 Ça fait la variation d'une vie. 23:27 Oui. - Puis le temps, il passe 23:28 puis tu t'aperçois que tu as merdé des trucs 23:29 que tu en as réussi d'autres. 23:31 Donc, ça c'est le plus important, le temps. 23:33 C'est de choisir ce que je fais de mon temps. 23:35 C'est la denrée la plus précieuse que nous avons. 23:37 Je suis d'accord avec toi. 23:39 Ce n'est pas l'argent. - Le temps, profitez ! 23:41 Et là, le temps est vraiment… - Il est vraiment pourri. 23:44 Vraiment là quoi. 23:46 On arrive à la fin de l'émission - Déjà ? 23:47 Mais ça filoche - Ça va très vite. 23:49 À la fin de l'émission, il y a une rubrique récurrente 23:52 qui s'appelle la rubrique de l'invité. - Ah oui. 23:54 Le but est de faire le lien entre les invités des émissions 23:56 précédente et suivante - Très malin ça. 23:58 Petite astuce. - Petite astuce. 23:59 Petit gimmick. 24:00 Mon invité précédent, c'était Yann Orpin. 24:05 Gérant du groupe Cleanning bio et président de la CCI 24:09 Nord de France Région 24:11 Lille métropole. Enfin, je ne sais plus comment on appelle ça. 24:13 Une énorme carte de visite. 24:17 Il nous parlait Economie Sociale et Solidaire 24:19 la semaine dernière 24:21 Et il t'a posé une question 24:23 qui est par rapport aux vidéos 24:26 parce que tu as été précurseur effectivement. 24:28 Dans le fait de faire des vidéos face caméra 24:30 à diffuser sur internet avant Norman, Cyprien 24:34 C'est ça. 24:34 et les Youtubeurs qu'on connaît aujourd'hui. 24:36 Qu'on appelle même influenceurs aujourd'hui 24:38 et sa question c'était: 24:39 c'est quoi l'avenir de ce métier ? Est-ce qu'il y a un avenir dedans ? 24:43 qu'en penses-tu? 24:44 Et alors ? - Répond à Yann 24:45 directement à la caméra. 24:46 Aucune idée, 24:48 mais vraiment, je suis désolé. 24:49 J'ai réfléchi, je me suis dit 24:51 tiens je vais faire une espèce de réponse - Tu as bossé, tu es sûr ? 24:53 du gourou du marketing qui connait les tendances. 24:55 Mais alors vraiment, aucune idée. 24:57 Je me suis lancé dans la vidéo par.... 24:59 Tout d'un coup j'ai vu cette nana aux États-Unis, 25:00 je me suis dit : je veux faire comme elle. 25:01 C'était qui ? 25:02 Amanda Congdon, un truc que s'appelait Rocket Boom. 25:04 Rocket boom. - C'était un show américain 25:06 il y a 10 ans. - Oui. 25:07 Je me suis dit : je veux faire pareil. 25:08 Donc, j'ai acheté une caméra de mariage. 25:10 Je l'ai tourné vers moi, 25:12 j' ai mis un drapeau américain derrière et j'ai fait le con. 25:14 J'étais en train de me dire : je sens qu'il y a un truc à jouer 25:17 sur le marché de la vidéo sur internet. 25:19 Alors que ça ne marchait pas en plus. 25:20 Il n'y avait pas de streaming, il n'y avait rien c'était d'enfer. 25:23 Donc, là, je ne sais pas vraiment pas du tout. 25:25 Alors le seul truc que je me dis 25:27 que peut-être ce qui serait bien maintenant 25:28 c'est que les gens commencent à bien travailler le contenu, 25:30 le contenu qu'ils postent. 25:31 parce qu'il y a tellement de monde, il y a tellement de trucs 25:34 que je pense qu'il va y avoir un ras-le-bol 25:36 de juste parler comme ça devant une caméra. 25:38 Et en même temps je dis ça 25:40 ??? la semaine dernière, 25:41 C'est ce qu'on est en train de faire ! 25:42 La semaine dernière, j'ai fait une vidéo avec mon fils 25:44 et on va sans doute en faire une deuxième 25:45 avec ton fils? - parce qu'on s'est éclaté. 25:46 Oui - Oui 25:47 On va faire un truc tous les deux. 25:48 Il a 16 ans, donc c'est une espèce de 10 ans après 25:50 et c'était très cool à faire. 25:52 C'est faire déjà. 25:53 C'est peut-être lui qui va t'expliquer l'avenir de la vidéo. 25:55 Peut-être, mais moi, je veux bien qu'il m'explique tout ce qu'il veut. 25:57 Donc, on va peut-être en faire une ce soir, 25:59 on va voir. - Ce soir ? 26:00 Oui, ce soir. 26:01 En fait, je dis n'importe quoi. 26:02 En fait tu n'en sais rien. 26:04 Je n'en sais rien. 26:05 Tu vois le visionnaire encore qui frappe, 26:08 je n'en sais rien. 26:09 Les podcasts, j'aime bien les podcasts. 26:11 C'est dommage qu'il y ait un petit marché en France 26:13 parce que la voie, c'est vraiment super ??? 26:15 Très bonne transition pour que j'annonce d'ailleurs, 26:16 que cette émission est disponible aussi en podcast 26:19 sur les plateformes Soundcloud et I-tunes. 26:21 Ah oui, tu fais l'inverse toi. 26:22 Tu filmes en vidéo .... - Je filme d'abord 26:23 et après, cet après-midi, l'émission est en podcast. 26:26 Super! - Exactement. 26:27 En podcast. 26:28 Le but de la question de l'invité, 26:30 c'est aussi que toi, tu poses une question à l'invité 26:33 suivant. 26:33 Donc, l'invité suivant est Jimmy Devemy. 26:36 C'est le cofondateur - C'est son vrai prénom ? 26:39 C'est son vrai prénom effectivement - C'était ma question à répondre. 26:41 C'est le fondateur de "Cours circuit", 26:46 une société qui a pour but de rapprocher 26:48 les consommateurs et les agriculteurs dans un circuit court. 26:54 Il nous expliquera ça la semaine prochaine. 26:56 Est-ce que tu as une question à lui poser ? 26:57 Oui, j'ai une question de crétin 26:59 à lui poser. - Vas-y. 27:00 C'est : est-ce qu'il est content du nom de sa boite ? 27:02 qui est ? - Court-circuit. 27:04 Oui. 27:04 Parce que souvent, tu crées une boîte ; 27:06 tu trouves un jeu de mots. 27:08 Oui. - Tu es hyper fière, 27:09 tous tes potes, tout le monde est fier 27:10 la famille disant : putain c'est bon « court-circuit » 27:12 Circuit-court et tout. 27:14 Mais en fait, je me dis : 27:14 à mon avis, court-circuit, 27:16 les gens ils pensent que c'est un électricien. 27:17 Non, mais c'est sûr. 27:19 C'est sûr, - Tu vois, comme tu es plombier 27:20 .complombier.com 27:22 Tu as un problème de plombier, tu appelles plombier.com 27:23 Tu as problème d'électricité, tu tapes court-circuit. 27:26 Tu es tranquille chez toi, le mec, il t’appelle : 27:28 Ah non, nous on fait des courges sur la place du village. 27:31 Donc, il y a un problème de perception 27:33 entre le nom de la marque qui est un bon jeu de mots. 27:35 Donc, ma question à Jimmy : 27:37 hey Jimmy, est-ce que c'est vraiment une bonne idée 27:39 ce nom "Court-Circuit"? 27:40 Il nous expliquera ça. 27:41 Pour parler des circuits courts, 27:42 il nous expliquera ça la semaine prochaine. 27:44 Je sais que ce n'est pas la question la plus incroyable 27:47 de l'univers 27:49 et en même temps, on est à Lille et il pleut. 27:50 Il prendra le temps d'expliquer la semaine prochaine. 27:52 Désolé Jimmy, je n'avais pas d'autre question. 27:54 Vinvin, c'est fini. - Oui. 27:55 C'était .... - Je dois te dégager de la voiture. 27:57 Dégage-moi - Oui, sous la pluie. 27:59 Tu mets ta capuche 28:00 parce qu'il faut que je conclue. - Salut les gens. 28:02 Tu ne dis pas de mal dans mon dos. - Merci Vinvin 28:04 On se revoit après. - À très vite, salut ! 28:09 Voilà, c'était Vinvin 28:11 de son vrai nom Cyrille de Lasteyrie. 28:13 Vous pouvez le retrouver sur les réseaux sociaux, 28:16 il est très actif. 28:18 J'espère que ça vous a intéressé. 28:20 Il a un parcours de vie vachement riche 28:21 surtout ce qui m'intéressait d'échanger avec lui, 28:24 c'est ce changement de vie. 28:27 De se dire à un moment : je fais ce que j'aime, 28:30 je prends le temps et je monte sur scène, 28:32 je me mets en risque, je me mets en danger, 28:34 je me bouge, je fais 28:36 plutôt que de juste considérer que c'est un rêve. 28:38 Eh bien, je le réalise. Et il l'a fait ! 28:40 Il en est super content puisque c'est la troisième fois. 28:42 Donc, s'il en a été malheureux, il aura arrêté 28:44 même si ce n'est pas simple. 28:46 Il l'a expliqué, il y a des hauts et des bas, 28:48 il continue, il persévère, il va jusqu'au bout 28:50 de ce qu'il a envie de faire 28:51 et c'est génial. 28:53 Je ne peux que vous conseiller d'aller voir 28:55 son prochain spectacle. 28:56 Je n'ai aucune idée de quoi ça parle 28:58 puisqu'il ne l'a pas encore joué, 29:00 mais on est sûr au moins qu'on va bien rigoler. 29:04 Comme je le disais, la semaine prochaine mon invité 29:06 c'est Jimmy Devémy ou Devemy. 29:08 J'écorche peut-être son nom, je m'en excuse. 29:10 Cofondateur -puisqu'ils sont trois- du "Court-Circuit", 29:13 site internet qui met en relation 29:15 agriculteurs, producteurs et habitants des villes et campagnes 29:19 comme nous. 29:21 et qui va livrer des fruits et légumes. 29:23 Tout ce qu'on veut de frais 29:24 en mettant en avant le circuit court. 29:26 Le fait d'acheter très local. 29:28 Avec lui, il va nous expliquer 29:30 pareil, comment il a décidé à un moment 29:32 et comment, ils ont décidé à trois de quitter leur job 29:34 et de se lancer à fond dans cette aventure. 29:37 Aventure compliquée, complexe, 29:40 mais ultra bénéfique pour le bien-être 29:45 puisqu'on parle de bien manger 29:47 et c'est vachement intéressant. 29:49 Il va nous expliquer tout ça la semaine prochaine 29:51 et il répondra à Vinvin sur le nom de sa boite. 29:53 Voilà, d'ici là, portez-vous bien 29:57 surtout entreprenez, bougez-vous 29:59 réalisez vos rêves comme Vinvin 30:02 comme d'autres, ce n'est pas simple 30:03 mais au final, on est heureux et c'est le principal. 30:07 Rendez-vous mardi prochain, 9 heures 30:09 pour le prochain épisode émission numéro 33. 30:11 A la semaine prochaine, salut! Émissions qui peuvent vous intéresser (voir tout) #61 mardi 12 février 2019 Cyril Derreumaux Aventurier et Entrepreneur ! #50 mardi 30 octobre 2018 Isabelle Bully fondatrice de What A Nice Office #60 mardi 05 février 2019 Julien Lemarchand CEO @ Saveur-Biere.com #44 mardi 11 septembre 2018 Romain Rossi Navigateur. #45 mardi 18 septembre 2018 Alexandre Koutso fondateur de Composer sa musique.fr #46 mardi 25 septembre 2018 Stéphanie Ramsay fondatrice de Les Pulpeuses Magazine #47 mardi 02 octobre 2018 Christophe Itier Haut Commissaire à l'ESS et à... ( Christophe Itier ) #48 mardi 09 octobre 2018 Ludovic Dujardin cofondateur de l'application Petit BamBou #49 mardi 23 octobre 2018 Thomas Thumerelle cofondateur de Motoblouz #43 mardi 04 septembre 2018 Aziz Kaddouri consultant en événementiel culturel #51 mardi 06 novembre 2018 Laura Di Muzio capitaine du LMRCV - Rugby Féminin Villeneuve d'Ascq et co-fondatrice de LJA Sports ! #53 mardi 20 novembre 2018 Aurélien De Nunzio CEO @ Permettez-moi de construire ! #54 mardi 27 novembre 2018 Daniel Essa Fashion designer @ Daniel Essa ! #55 mardi 04 décembre 2018 Jules Denel champion de Windsurf ! #56 mardi 11 décembre 2018 Fatiha Legzouli co-fondatrice de Little Big Women ! #57 mardi 18 décembre 2018 Jean-Loup Lemaire Fondateur @ La Tente des Glaneurs #58 mardi 22 janvier 2019 Nadia, Nicolas, Stéphane et Diariata 4 entrepreneur(e)s rencontré(e)s lors du CES de Las Vegas #52 mardi 13 novembre 2018 Al Line Chemineau fondatrice de DID ACT et de Glucilib ! #59 mardi 29 janvier 2019 Barbara, Gregoire et Phil 3 entrepreneur(e)s rencontré(e)s à San Francisco #12 mardi 24 octobre 2017 Maxime Thieffry CEO V.E.V. #18 mardi 05 décembre 2017 Mathieu Tarnus CEO de Sarbacane, solution Emailing #17 mardi 28 novembre 2017 Frederique Grigolato CEO de Click and Walk #16 mardi 21 novembre 2017 Yves Delnatte (Vivou Ineat) CEO de Inéat #15 mardi 14 novembre 2017 Annick Jehanne Présidente Hubmode #14 mardi 07 novembre 2017 Caroline Montiel Ex-CEO Lille de France #13 mardi 31 octobre 2017 Olivier Desurmont CEO Cooptalis #7 mardi 19 septembre 2017 Bertrand Mô CEO de Belinks #11 mardi 17 octobre 2017 Grégoire Lengaigne CEO Lematelas.fr #10 mardi 10 octobre 2017 Amima Chanteur #9 mardi 03 octobre 2017 Domshine Homardpayette Photographe Professionnel #8 mardi 26 septembre 2017 Matthieu Thiriez CEO de Nuukik #6 mardi 12 septembre 2017 Romain Sarels CEO de Pubeco #5 mardi 05 septembre 2017 Antoine Leclercq CEO de Crezeo #4 mardi 29 août 2017 Valentin Auvinet General Manager USA Sellsecure #2 mardi 18 juillet 2017 Delphine Coffart Fondatrice de La Respiration Créative #21 mardi 02 janvier 2018 Hanine Fondateur de Goodbye Comfort Zone #19 mardi 12 décembre 2017 Guillaume Spriet CEO de Drawer.fr #30 mardi 13 mars 2018 Eric Boitel Fondateur de Brikx Consulting #36 mardi 24 avril 2018 Caroline Valent Fondatrice de MyFavoreat #42 mardi 26 juin 2018 Péo Watson DJ, Producteur et Entrepreneur ! #25 mardi 30 janvier 2018 Nicolas Verhulst Fondateur du festival Mange, Lille ! #26 mardi 06 février 2018 Véronique Fournier Créatrice de Juste une impression #27 mardi 13 février 2018 Frédéric Motte Fondateur de Cèdres Industries #28 mardi 20 février 2018 Axel Allétru Athlète de haut niveau et coach #41 mardi 19 juin 2018 Lucie Leguay Chef d'Orchestre #31 mardi 20 mars 2018 Yann Orpin Gérant du Groupe Cleaning BIO #40 mardi 12 juin 2018 Annick Castelain Directrice Générale de la Brasserie Castelain #38 mardi 15 mai 2018 Alessandra Machado Créatrice de PasserElles #1 mardi 11 juillet 2017 Jean-Michel Flamant Cofondateur Idees-3com #3 mardi 25 juillet 2017 Charles Christory Fondateur d'Adictiz #39 mardi 29 mai 2018 Thomas, Helene, Pierre-Olivier et Nadia 4 entrepreneurs de Montréal #34 mardi 10 avril 2018 Claude Thomas Créateur des Folie's de Paris et du Rumours #37 mardi 08 mai 2018 Arnaud Collery Mister Happiness ! #35 mardi 17 avril 2018 Raphaël Tronché Champion de France de Boxe Poids Lourds & Fondateur de H.E.A.R.T. #23 mardi 16 janvier 2018 Djidawi Élévateur de personnalités et créActif #33 mardi 03 avril 2018 Jimmy Devemy Cofondateur Le Court Circuit #24 mardi 23 janvier 2018 Yann Dubois CEO de Les Vieilles Choses #20 mardi 19 décembre 2017 Davonn Choquet Créatrice de Davonn #29 mardi 06 mars 2018 Bastien Dognin Cofondateur des Paniers de Léa #22 mardi 09 janvier 2018 Véronique Delannoy Ex-directrice du Réseau Entreprendre Nord