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Épisode #29 -

Bastien Dognin, co-fondateur @ Les Paniers de Léa .

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Bonjour tout le monde !

On est mardi, il est 9heures.

On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook.

Je m'appelle Nicolas Quilliet et on tourne l'épisode numéro 29 de sur la route.

Ce matin mon invité, c’est Bastien Dognin.

Bastien, c'est le Co fondateur de la start-up, l'entreprise : « Les paniers de Léa ».

Avec Bastien, on va discuter de plusieurs choses.

Il va nous expliquer comment il a eu l'idée.

Comment il a démarré son entreprise avec son meilleur ami ?

Voilà. Comment il a réussi à trouver cette idée « Les paniers de Léa ».

Il va nous expliquer ensuite son chemin dans l'entrepreneuriat,

notamment un chemin chaotique.

Et le fait qu'il ait dû se réinventer très vite,

ce qu'on appelle pivoter dans son entreprise pour pouvoir tout simplement survivre.

Et enfin, il va nous parler de ses valeurs parce qu’entreprendre,

c'est aussi avoir la possibilité de mettre du sens et des valeurs dans ce qu'on fait.

Et il va nous expliquer tout cela, tout de suite.

Voilà, on accueille tout de suite Bastien Dognin.

Salut Bastien !

Salut Nico !

Tu vas bien ?

Ça va et toi ?

Oui, nickel, c’est parti. Sur la route numéro 29.

Merci d'avoir accepté mon invitation.

Écoute, merci à toi de m'avoir invité.

Alors Bastien, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas ; peux-tu te présenter

rapidement.

Qui es-tu ?

J'ai 37 ans. Je suis Co fondateur de la société « Les paniers de Léa ».

Les paniers de Léa en deux mots, on vise à faire de l'alimentation un outil au service des enjeux,

de convivialité, de bien-être en entreprise.

Mais aussi de RSE.

Alors alimentation, au sens cela veut dire quoi concrètement ?

En gros, il y a encore cinq ans, on était livreur de fruits en entreprises.

On livre à peu près 300 corbeilles de fruits chaque semaine sur Lille et Paris.

Tu livrais des corbeilles, mais plus que cela.

Tu l’expliqueras ensuite. Tu parles de RSE.

Oui parce qu'en fait, on essaye de développer aussi sur un circuit court.

C'est quoi RSE ?

C'est la resposnsabilité sociétal des entreprises.

D'accord.

Qui vise à développer les bonnes pratiques positives en entreprise.

D'accord, OK, super.

Donc « Les paniers de Léa » est ta boîte actuellement, tu es Co fondateur, tu disais.

Tu as un associé ?

Ouais. Olivier Hirel, un ami d'enfance qui était mon voisin d'enfance.

Je l’ai connu, j'avais deux ans.

Donc, on a créé ensemble la société.

Comment vous avez eu l'idée ?

Parce que vous l'avez eue à deux apparemment.

Explique-nous comment est venue l'idée « Des paniers de Léa »

parce qu’on se demande souvent : j'ai envie d'entreprendre.

J'ai envie de faire, mais je n'ai pas d'idée.

Vous, vous avez eu l'idée de manière un peu originale.

Oui, originale en fait si tu veux, c’est deux parcours de vie.

Moi j'avais un peu moins de 30 ans et j'avais vraiment envie fortement entreprendre.

Tu as fait quoi avant ?

J'étais contrôleur de gestion dans une entreprise de distribution textile.

sexy

Ouais, j’aimais bien.

Oui, tu aimais bien ?

Oui, j’aimais bien, les gens ne trouvent pas cela très sexy, mais moi j'aimais bien.

Cela permettait d'avoir une vision globale sur l'organisation d'une entreprise.

Puis Olivier, lui était acheteur dans une coopérative agricole.

Et en fait si tu veux, on s'est retrouvé au mariage de mon frère dont il était témoin.

D’accord.

Il avait envie d'entreprendre et moi aussi.

D'accord.

On n'avait pas d'idée.

Vous n’avez pas d’idée.

Vous savez juste que vous étiez ami de longue date.

Cela faisait combien de temps que vous vous connaissiez ?

Écoute, 28 ans pour moi.

Ouais depuis vos dix ans.

Deux ans

Deux ans à l'époque

Non, c’était mon voisin.

Vous vous êtes toujours connu.

Exactement, on a fait tout ensemble.

Et 28 ans après, vous vous retrouvez, vous vous dites : on veut faire un truc ensemble.

Ouais parce qu'en fait…

professionnel.

Oui, cela restera au milieu professionnel.

Non, mais écoute, on est très complémentaires en fait dans nos approches, dans nos personnalités,

dans nos métiers.

Ouais.

Et une vraie envie de le faire ensemble.

C'était moi, je ne pouvais pas me lancer tout seul. Lui, il préférait être aussi associé.

D'accord.

Pendant six mois, on a cherché des idées.

Alors comment vous allez chercher des idées comme cela ?

Moi, je lisais énormément les journaux économiques ou tout ce qui se passait dans l'actualité économique.

D’accord.

Donc, j'ai cherché les bonnes idées.

Parce qu’il y a beaucoup de magazines aussi, on t'envoie les bonnes idées puis tu essaies

essaie de creuser.

Le top 10 des idées pour reprendre demain, des choses comme cela.

Exactement.

D’accord. Tu t'inspires de ces trucs-là ?

Je m’en ai un peu inspiré en tout cas. Mais ce n'est pas cela qui a donné l’idée.

Non.

On avait testé plusieurs idées pendant six mois. Puis cela ne le faisait pas.

Par exemple ? Vas-y, balance !

Non, il y en a une qui me revient en tête. C’était de créer des magasins où on mange des céréales.

D’accord. Des musselines.

Oui, c’est cela. On voulait faire un fast food de céréale.

Puis on s'est aperçu que le marché, je pensais, était peut-être moins mieux mature

que le marché allemand ou cela marchait plutôt bien.

D'accord.

Du coup, voilà. Puis Olivier, au cours d'un voyage au Québec, il s'est rendu compte

que la consommation locale de fruits et légumes était plus développée qu'en France.

Ouais.

Et lui, comme je te le disais, travaillait pour une coopérative agricole.

Il était très heurté par le gâchis alimentaire, la relation avec les centrales d'achat et autre.

D'accord.

Donc, il a eu une révélation au cours du voyage.

Il voulait développer les circuits courts.

Les circuits courts. Alors, en deux mots explique c'est quoi circuit court.

En gros, c'est minimiser la distance entre le lieu de production d'un produit frais

surtout de fruits et légumes et son lieu de consommation.

Donc en gros, relier les producteurs de la région aux consommateurs de la région.

D'accord.

Et je me souviens encore, il m'envoie un mail un jour en disant :

écoute-moi, je me lance. J'ai cette idée-là. Est-ce que tu me suis ?

On avait mis six mois pour trouver des idées.

Et là, en deux secondes j'ai dit : écoute, oui. C'est la bonne idée. On y va.

On ne savait pas comment on aller faire, mais on allait le faire.

Donc lui au Québec, toi en France.

Non, il est revenu du Québec.

Il était revenu. D’accord.

Vous vous êtes vu, vous vous êtes dit : allez ! Banco. Ouais. Tout de suite oui.

D'accord.

Tu n’as pas fait d'études de marché.

Si. ????

Puisque c’est cela normalement qu’il faut faire.

Oui. On a été très rapide.

En fait, on savait que c'était cela qu'on voulait faire.

D'accord.

Donc six mois après, la boîte a été créée. Donc, cela a été extrêmement rapide.

Puisque là tu vois qu'on avait envie d'entreprendre et qu'on savait qu'on voulait créer des choses positives.

Puis Olivier avait un réseau de producteurs très intéressant.

Donc on s'appuie aussi sur un sourcing qui était déjà existant.

Et on a fait des études de marché.

Si tu veux, il y a huit ans, la consommation locale de produits frais était déjà vraiment

dans l'air du temps.

mais pas encore très structuré donc, on sentait qu’il y avait quelque chose à faire.

Puis on a fait une étude de marché.

Cela, tu as après avoir eu l'idée parce que normalement, on étudie plusieurs idées.

Mais là, tu t’es dit : c’est cette idée, c'est cela que je veux faire.

C’est cela.

Parce qu’il y a des valeurs aussi dans le projet.

Et c'est à partir de là que vous avez construit toute l'histoire.

C’est cela.

Défendre les producteurs.

Et mieux manger.

Super.

Donc cela, c'est l'idée de base.

Vous vous lancer puis rapidement dans l'aventure entrepreneuriale,

vous vous rendez compte que cela ne marche pas comme il le faudrait.

Ouais. Écoute en fait...

du modèle et de la manière de le faire.

C’est là où on était un peu vite dans le business plan.

Il y a peut-être un lien.

On a fait une belle erreur. On a minimisé les coûts logistiques.

Les coûts logistiques, les transports

Pourtant on a été alerté. Pourtant j'étais contrôleur de gestion. Pourtant j'adore calculer tout cela.

Oui.

Puis, on s'est beaucoup épuisée à aller chercher les produits par nous-mêmes, à les peser.

Tu vois, on prenait des bacs de 10 kilos de pommes de terre qu'on transformait en 10 x 1 kg

qu’il fallait ensuite répartir dans les différents sacs.

c’est toi qui le faisais ?

On faisait tout. On finissait tard, on était crevé. Il fallait les livrer ensuite.

Dans les entreprises où ?

J’ai deux réseaux de distribution les entreprises.

Ouais.

Ce qui fait qu'on est là encore aujourd'hui d’ailleurs.

Puis on avait monté un réseau de femmes sur le modèle ??? qui nous servait

de point relais dans les quartiers.

D'accord.

L’idée, c’était de recréer du lien dans les quartiers.

Et ces femmes, on leur a donné un prénom commun. C'était Léa.

D'accord.

Donc le nom « Les paniers de Léa » est né du fait qu'on faisait des paniers de fruits et légumes

qu’on livrait chez les Léa.

Chez les Léa.

Voilà.

D’accord, OK.

Exactement. Et aujourd'hui, les Léa, quelque part on a un peu recyclé le concept.

Il n’existe plus ce réseau-là.

À moitié en fait. On ne les nomme plus comme cela, mais entre nous, c'est un peu cela.

Ce sont nos ambassadeurs dans les entreprises.

C’est eux qui portent nos valeurs et qui ont envie de créer les conditions du mieux-être

et du mieux manger dans les entreprises.

C'était quoi le pivot que tu as du faire dans la boîte pour un moment résoudre ces problèmes ?

Le pivot, c’est que la trésorerie, elle s’est fortement dégradée. Déjà que tu sais

Tu n’as plus de sou ?

Tu n'as plus de sous.

Donc tu peux mourir.

Ouais.

On n'était pas très loin de mourir. On comptait les chèques de 50 euros pour savoir

à quel jour elles arrivaient sur le compte pour savoir si on passait.

Oui, à ce point.

Ouais, ce n’était vraiment pas loin. Mais on y croyait encore parce qu'entre temps,

il y a des entreprises qui sont venues vers nous ;

notamment EDF.

D'accord.

qui est notre premier gros client qui est venu en disant : écoute…

Je veux 2000 paniers.

Ce n’était pas cela, mais pas trop loin.

Ils ont mis en place un programme bien-être qui s'appelle : « un fruit, salarié un jour ».

D'accord.

Donc eux, ils distribuaient des fruits à tous leurs salariés pour qu'ils mangent mieux au bureau.

D'accord.

Ils nous ont dit : vos valeurs, vos personnalités, vos fruits sont excellents.

Vous ne pouvez pas devenir notre fournisseur de fruits ?

On a fait, si.

Si, c’est possible.

Bien sûr oui, si on peut.

C’était un hasard ce contact ou c’était travailler ou c'est une rencontre ?

Parce que c'est un peu ce qui a sauvé l'entreprise visiblement.

Ouais, je n'aime pas trop le mot de hasard.

Non, il n’y a pas de hasard, tu l'as construit, mais cela aurait pu ne pas arriver.

Oui, cela aurait pu ne pas arriver, mais c'est provoqué quelque part.

on ne l'a pas décidé, mais si tu veux, on avait déjà mis en place beaucoup de choses.

On avait organisé des marchés de fruits chez eux, on les a écoutés énormément.

Du coup, on mettait beaucoup en avant les producteurs.

Et quand ils ont mis en place ce programme, naturellement, ils sont venus vers nous.

Et vu la qualité du travail, tout ce qu’il y avait autour de l'entreprise,

ils ont dit :

c’est avec vous qu'on veut bosser.

Oui, c’est là où cela matche avec leur politique de développement durable,

donc de RSE entre autres.

Ils disent : les fraises de phalempin, c'est exactement ce qu'on voudrait donner à nos collaborateurs.

Donc, est-ce que vous ne pouvez pas les livrer ?

Si tu veux, là tout change parce que tu as du récurent, tu as du volume.

Les coûts logistiques sont largement diminués.

Oui, et tu livres tout au même endroit.

Tu livres tout au même endroit.

Tu ne prépares plus de paniers individuels, je veux dire.

Oui.

Du coup, tu te rends compte que pour vendre plus de fraises locales,

en fait, il ne faut pas s'adresser aux particuliers, mais il faut s'adresser à l'entreprise.

D'accord.

Donc, c'est là où tout change.

Le pivot, c’est qu’au démarrage tu t’es dit :

je vais livrer des paniers sains et sympas à toi, à moi dans le lieu de l'entreprise.

Et au final tu dis : maintenant, c'est à l'entreprise qu'il faut que je le vends directement.

Exactement.

D'accord.

Donc, on a mis deux ans pour faire la transition.

D'accord.

On a coupé le site deux ans après avoir eu l'idée.

D'accord.

On a du faire une levée de fond et reconvaincre des investisseurs

que même si on s'est bien plantée sur les deux premières années,

cela peut quand même marcher.

En fait, on a de l'avenir.

Et là, il y a ce qu'on appelle la love money.

Donc, il y a des amis et la famille qui nous aident.

Grâce à eux, il y a réseau entreprendre qui nous accompagne aussi qui nous nous suivait

depuis deux ans.

Tu as été lauréat de réseau entreprendre.

Ouais, ouais !

En quelle année ?

2012-2013.

Puis, tu as un banquier qui y croit.

D’accord.

Pareil, une rencontre.

Ouais, j’en ai fait 5 et les quatre premiers tu t’aperçois que ç’est très dur.

Cela ne va pas être possible.

Le cinquième te dit : il n’y a pas de problème. Moi, je crois beaucoup en vous.

Cool.

Puis, il était content et c’est reparti donc là, la boite repart.

Donc là, tu as...

C'est important de montrer qu’il ne faut pas rester bloquer dans son idée.

Tu n’es pas resté bloquer dans l'idée initiale.

Non, clairement pas.

Vous n'êtes pas avec Olivier resté bloquer.

Vous avez su face au mur, quasiment, rebondir et pivoter. C’est cela qu’on dit : pivoter.

C'est cela. Si tu veux quand on s'est créé sur « Les paniers de Léa », en B to C,

on était 5 à s'être lancer en même temps sur le même modèle.

Ah ouais ! Concurrents.

5, dans la région.

Dans la région.

Il y en a quatre qui sont morts au bout d’un an.

D’accord.

Les quatre autres.

Nous, on a tenu.

Et là quand on se lance dans la corbeille de fruit, au moment où on se lance dans la corbeille de fruits,

tu as une grosse structure parisienne qui se lance dans la région aussi avec beaucoup de moyens.

D'accord.

Sur le même créneau ?

????

Cela ne va pas être facile.

C'est cela entreprendre, les aléas.

Mais on y arrive.

Si tu étais tout seul, c’est moins drôle.

Je le disais en introduction et en a parlé aussi, tu as la chance de pouvoir ou de vouloir

entreprendre si à un moment c'est de pouvoir y mettre ses valeurs.

Oui.

On a parlé rapidement les circuits courts.

C'est quoi les valeurs aujourd'hui, tes valeurs, les valeurs ton entreprise au final.

Mais toi et Olivier, vos valeurs ; comment tu les transcris au jour le jour dans ta boîte ?

En fait, elles ne bougent pas vraiment.

Elles vont légèrement évoluer, mais déjà en portant nous une forme de convivialité.

Oui.

Si tu veux, on veut dédramatiser les enjeux qui sont quand même majeurs, en fait à bien manger.

Bien manger,

mais en ce moment dans les médias, tu as du catastrophisme un peu partout.

Personne ne sait vraiment à qui se fier, cela fait peur à tout le monde.

Donc, en restant simple …

Le Nutella, ce n’est pas …

oui, Lactalis, Nutella, etc.

La liste est longue.

Et elle le sera de plus en plus.

Oui c'est cela. En fait, il vaut mieux ne rien manger.

Enfin si. Il faut manger raisonnablement, mais la convivialité histoire de dédramatiser

puis pour essayer aussi de détendre les gens puisqu’on les sent un peu tendus.

Oui.

Et la proximité.

Oui.

Voilà. Essayé d'être au plus proche.

C’est la proximité avec les producteurs, mais c'est aussi d’être à l’écoute.

Alors la proximité avec les clients, je peux en parler puisque je suis un client historique

effectivement.

Oui, tout à fait.

Plus maintenant, au début c'est toi qui venais livrer ?

Oui, j'ai fait des livraisons, là cela fait 8 ans.

J'ai fait des livraisons pendant 5, 6 ans.

5, 6 ans, c’est fou cela.

C’est toi qui venais livrer aux portes de l’entreprise le matin.

Non, c’est super important parce que là, je n’en fais plus beaucoup.

Je n’en fais quasi même plus.

C’est normal.

Mais quand il y a des gros trucs, des nouveaux gros clients ou autres.

Enfin, même de nouveaux clients, j’aime bien aller sur le terrain.

non, mais c'est super important d’aller sentir le terrain et de vous écouter.

En fait, on a vraiment fait beaucoup évoluer « Les paniers de Léa » en vous écoutant énormément.

Donc, on continue. C'est hyper important pour nous.

Parce qu'aujourd'hui, ce que tu m'expliquais, c'est qu’en plus de vendre des produits,

il y a une sorte de service que tu offres aux entreprises sur cette partie bien-être

bien manger.

Parce qu’il y a bien manger mais bien-être sens du terme.

C'est aussi...

Il y a la santé aussi.

La santé aussi au sens du terme.

Ouais, mais en fait si tu veux, les entreprises ont continué à nous faire beaucoup de demandes.

À la livraison des corbeilles de fruits,

ils nous ont demandé de faire des petits déjeuners qui change des traditionnels petits

déjeunes industrielle.

Donc avec nos gaufres, pains d’épices et jus artisanaux ; on fait des petits déjeuners

sont 100% locaux.

Après, on a fait les animations type bar à smoothies, bar à jus détox.

C’est une évènementielle même quasiment.

En fait ouais. On est en train de se dire qu'on est une peut-être

une boîte de conseil et d’évènementielle désormais.

On évolue beaucoup, on fait l'accompagnement…

Huit ans après la création, tu continues encore à renouveler, à faire évoluer avec ses valeurs.

Alors, on ne s’est plus beaucoup évolué, c'est-à-dire qu'on a refait bouger le modèle.

Ouais.

On est passé de livreurs de fruits dans l'entreprise

à accompagner les entreprises autour des enjeux du bien-être par l'outil alimentation.

D'accord.

Du coup, cela nous mène assez loin parce que là, tu vois au moment où je te parle,

on est en train de co organiser le comité de direction d'une grosse entreprise du groupe LVMH.

D'accord.

Autour de l'alimentation des hauts dirigeants.

D'accord.

Pendant deux jours, on a sous-loué un lieu d’innovation social.

On jalonne les deux jours avec des petits déjeuners LC. Une intervention note naturopathe

pour faire le lien entre alimentations et énergie.

C'est de la formation quasiment.

C'est l'accompagnement oui.

On voit qu’il y a un gros besoin, une énorme attente

et personne n'a travaillé au finale vraiment l'alimentation dans l'entreprise.

Alors qu'on a travaillé le sport, la gestion des émotions, mais très peu l'alimentation.

Donc on se positionne sur ce créneau-là.

L'alimentation, c'est quoi ?

Ce sont les fruits les légumes ou c’est autre chose, c'est quoi ?

Ouais, ce sont des moments convivialité. L'alimentation, c'est aussi créé du lien.

Ouais.

Donc tu vois, c'est le repas, c'est quand même un moment de détente.

Finalement, c'est un moment pour les RH ou tu peux créer de la valeur.

Aujourd'hui, on mange un peu vite dans les entreprises, on ne mange pas toujours très bien.

Donc, si on jette un nouveau regard sur ce sujet-là,

cela peut être très intéressant par rapport aux enjeux.

Cela te permet de mieux manger ?

Mieux manger et créer du lien avec tes collègues.

Et on arrive aux cinq fruits et légumes par jour.

Ouais, on essaye.

C’est cela le but.

Super ! On est arrivé à la fin de ce chemin.

Ouais.

À la fin de l'émission, il y a une rubrique récurrente qui s'appelle : question de l'inviter.

Le but, c'est de faire des liens entre les invités des émissions ; donc le précédent et le suivant.

L'invité de la semaine dernière dans l'émission précédente, c'était Axel Alletru.

Axel Alletru, grand sportif handisport aujourd'hui, formateur,

conférencier avec un mental, si tu as vu l'émission, impressionnant.

Une résilience de fou.

Puis en fin d'émission, assez surprenante ; je lui dis : est-ce que tu as une question à Bastien ?

Bah oui, je n'aime pas les fruits.

Il dit : je n'aime pas les légumes au début, mais il s'est trompé.

Les légumes, cela va, mais je n’aime pas les fruits.

Et comment on fait quand même pour se sentir en bonne santé quand on n'aime pas les fruits.

C’est fou !

Tu peux lui répondre directement à Axel, trouver une solution.

Ce n'est pas rare que les sportifs ne soient pas ceux qui mangent le mieux.

On l’a déjà constaté.

Ah ouais !

Alors, ne pas aimer du tout les fruits, je n’ai jamais vu.

Donc bravo. Cela, je le retiens.

Écoute, je te conseille de manger des légumes

et puis d'entretenir des supers relations avec tes proches.

Le bien-être, ce n'est pas forcément manger des fruits,

c’est aussi s'amuser avec tes proches, boire des bières.

Tu peux faire plein de choses pour se sentir bien dans ta peau.

Donc voilà. Tu es surprenant.

C'est surprenant.

On peut remplacer des fruits par des légumes.

Cela marche ou ?

C’est super bon de manger des légumes.

Plus de légumes, c’est cela ?

Super.

La semaine prochaine, mon invité c'est Eric Boitel.

Eric Boitel, c'est le fondateur de Brikx Consulting Paris avec un parcours de fou.

Avant d'avoir créé, il est passé par l'armée, par le sport de très haut niveau,

le pôle Nord, l'arctique je crois.

Il a fait des cours, peut-être pas un Iron man, mais presque, voire même plus.

C’est un mec assez impressionnant.

Et il s'est lancé dans le conseil, l'accompagnement des chefs d'entreprise

avec une des méthodes un peu particulières qui sont les siennes.

Est-ce que tu as une question à lui poser ? J’espère.

Ouais, j'en ai une.

Pose-lui directement.

J’ai eu la chance de le rencontre déjà.

D'accord.

Je sais que tu as traversé l'arctique ou l'antarctique plusieurs fois, il me semble.

L’arctique oui.

Donc si on n'aime pas le froid, est-ce qu'on est capable de traverser

l'arctique comme toi ?

J'aimerais bien savoir.

Vous n’aimez pas le froid.

Parce qu'en plus, c’est sûr, c’est sportif.

Peut-être le mental, je ne sais pas.

Il y a peut être un truc à faire.

Oui.

Et comment on fait pour aller au froid quand on n'aime pas le froid.

Exactement.

Super.

Eh bien, il te répondra la semaine prochaine.

Cela marche.

C'est la fin de l’émission, merci beaucoup.

Nico, merci.

Je te laisse sortir.

Cela marche.

Tu peux détacher ta ceinture.

Merci.

Très bonne semaine à toi.

À toi aussi.

Bonne journée, tu as un gros boulot aujourd'hui là, ce matin, tu disais.

Je repars à paris voir un le CODIR.

Super.

Merci Nico.

Merci Bastien.

Salut !

Salut !

Donc voilà, c'était Bastien Dognin le CEO de « Les paniers de Léa ».

Il nous a expliqué son parcours, comment on trouve la bonne idée pour se lancer.

Vous avez vu il n'y a pas forcément encore une fois de méthodes.

On dit souvent ne pas mélanger amis et famille, lui, il l’a fait avec son meilleur ami.

Donc, il y est allé et cela cartonne. Cela fait huit ans.

Ils ont, même si cela cartonne aujourd'hui, traversé des phases compliquées ;

à la limite même du dépôt de bilan.

Et c'est à ce moment-là qu'ils ont su pivoter, trouver, réfléchir,

innover sur comment faire pour faire différemment, pour trouver un autre modèle,

une autre manière de faire ; ils y sont arrivés.

Enfin les valeurs, quand on entreprend, c'est important.

Pourquoi ?

Parce que c'est un espace l'entreprise et l'entrepreneuriat qu'on a choisi,

on ne le subit pas généralement.

Donc quand on le choisit, on peut y mettre ce qu'on a envie, ce qu'on est, ce qu'on veut.

Et si en plus ce sont des bonnes valeurs et des choses qui contribuent

à son niveau à changer peut-être un petit peu le monde même si c'est une manière toute petite

ce n'est plutôt pas mal.

Voilà.

J'espère que cela vous a intéressé.

La semaine prochaine, mon invité Eric Boitel.

Vous verrez, c’est pareil.

Sportif de haut niveau dans la compétition, un mental de fou,

une rigueur qu'il a apprise à l’armée notamment.

Des voyages de dingue dans les déserts, dans l'arctique, l'antarctique, le pôle Nord.

Voilà, il va nous raconter tout cela la semaine prochaine.

Il va nous raconter pourquoi aujourd'hui, il a décidé de se lancer dans l'entrepreneuriat

et d'accompagner des chefs d'entreprises et de partager ses expériences.

Voilà, n'hésitez pas si vous avez des questions à lui posées, il se fera un plaisir de vous répondre.

D'ici là, passez une très bonne semaine, entreprenez, bougez-vous, prenez des risques,

innovez, trouvez des idées, réunissez-vous, amusez-vous

et rendez-vous mardi prochain à 9h pour le 30e épisode de sur la route.

Salut !