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Sur La Route
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Épisode #25 -

Nicolas Verhulst, Fondateur @ Mange, Lille

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Bonjour tout le monde !

On est mardi. Il est 9h.

On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook.

Je m’appelle Nicolas QUILLIET.

Ce matin, on tourne l’épisode numéro 25 de « Sur la route ».

Mon invité, c’est Nicolas VERHULST.

Nicolas VERHULST est le fondateur de « Mange Lille ».

« Mange Lille » que tous les Lillois doivent connaître s’ils aiment un peu bien manger.

On va en parler avec lui,

mais surtout, on va parler de son parcours d’entrepreneur, puisqu’il a été salarié,

puis entrepreneur, puis resalarié, puis re-entrepreneur.

Voilà, il a un parcours riche qu’il va nous nous partager.

On va discuter de cela avec lui.

Ensuite, il va nous expliquer son expérience actuelle

en tant que consultant accompagnateur dans le marketing digital.

Et enfin, on va parler en fin d’émission, de « Mange Lille »

avec une petite annonce exclusive en fin d’émission.

On aura bien sûr pour clôturer, la rubrique : question de l’invité.

Voilà, on accueille tout de suite Nicolas VERHULST.

Salut Nicolas !

Bonjour Nicolas.

Tu vas bien ?

- C’est parfait ! - Nicolas, Nicolas.

Deux Nicolas dans une voiture.

On ne sait pas ce que cela va donner.

Que du bien j’espère.

Ravi de t’accueillir dans ma voiture.

Justement, sur la route, on est parti.

Merci, on est bien installé.

On est bien installé ?

Super !

Tu me laisses conduire ?

Nicolas, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas,

est-ce que tu peux te présenter ?

Oui, alors, Nicolas VERHULST.

Attention, il y avait un petit vélo.

Il y avait un petit vélo, c’est bon.

Tout va bien !

J’ai un parcours professionnel fait de plusieurs vies.

J’ai commencé dans la distribution informatique

dans le plus gros Apple Center au nord de Paris

où j’étais spécialiste art-graphique, donc tout ce qui était prépresse,

photograveur et imprimeur, etc.

Je faisais cela pendant quelques années, puis dans ce métier,

je côtoyais beaucoup d’agences et j’ai intégré une agence de marketing direct en 1997.

Qui s’appelait comment ?

Qui s’appelait « Comanche ».

« Comanche » !

Et donc, depuis 1997, je fais ce qu’on appelle du multimédia à l’époque.

Et aujourd’hui, on appelle cela du digital.

Depuis 1997.

Je ne suis pas digital natif, mais je suis un peu dinosaure du web.

Dinosaure du web, on va dire cela.

Et cela fait quelques années d’ailleurs qu’on s’est croisé.

Oui, tout à fait dans ce parcours.

Après ce parcours agence où j’ai fait plusieurs fonctions,

j’ai intégré une structure qui s’appelle « Boulanger »

où j’avais en charge les magasins de distribution,

où j’avais en charge toute la partie marketing client.

Donc relation client, programme de fidélité, marketing local.

Comment je crée du trafic auprès de mes magasins ?

Et on a mis en place également à l’époque, l’e-mailing chez « Boulanger ».

D’accord ! Le démarrage de l’e-mailing chez Boulanger, c’est toi ?

Oui !

C’était en 2004, « Boulanger » n’avait pas de programme d’e-mail et n’était pas marchand à l’époque.

« Boulanger » est devenu marchand en 2007 ou 2008.

Après « Boulanger », j’ai basculé du côté de l’entrepreneuriat.

Donc là, tu as été salarié pendant combien de temps ?

Là, cela faisait à peu près 15 ans.

15 ans ?

Si je cumule toutes les premières expériences.

C’était 15 ans de salarié.

Donc la première envie d’entreprendre.

Oui, envie d’entreprendre où je…

Alors, j’étais déjà entrepreneur dans le cadre de Comanche.

On avait créé un « web-agency » qui s’appelle « wigwam »,

une société qui fait de la base de données.

D’accord !

- Donc, j’étais directeur associé dans l’agence, mais je n’étais pas... - Ah oui ! D’accord !

Je ne portais pas le projet seul.

Oui !

Donc, j’avais déjà créé ces deux structures

que j’ai revendu quand j’ai quitté pour aller chez « Boulanger ».

OK !

Et après « Boulanger », j’ai créé... alors, tout ton parcours est jalonné de rencontres.

C’est un parcours fait de l’Homme avec un grand « H ».

Des rencontres humaines ?

Voilà ! Et dans le cadre de mon parcours avec « Boulanger »,

je commence à côtoyer beaucoup plus fréquemment de personnes

et surtout une qui s’appelait Nicolas LECONTE qui était le patron et créateur de TEO.

Et avec Nico, on a eu une idée et on créait le premier portail français sur l’anniversaire.

« Cmonanniversaire.com ».

« Cmonanniversaire.com » ?

Voilà ! Qui existent toujours, qui est un portail qui traite de l’anniversaire et des temps forts.

L’idée à la base était de travailler tous les évènements de la vie.

Donc, on avait déposé l’anniversaire, le mariage, le divorce, le déménagement, enfin voilà.

Mais on s’était « focusé » sur l’anniversaire au début.

Donc, tu es passé de salarié, de fondateur d’agence,

salarié chez « Boulanger » et tu t’es dit : je vais créer ma première start-up.

Je crée ma start-up.

Vraiment tout seul là.

Ouais, tout à fait.

J’avais l’appui de TEO, mais en effet, je pilotais l’entière, toute l’activité.

J’ai rattrapé 20 ans de retard dans le web,

parce que quand on gère un programme de fidélité dans une scène de distribution,

on n’est plus forcément les mains dedans.

- Et là, on recréant ta start-up. - Oui !

C’est-à-dire que tu étais peu déconnecté en tant que salarié ?

Pas forcément déconnecté, mais là, tu en mets les mains dans tout.

J’ai recodé.

Puisque tu passes d’un gros groupe à une start-up.

Tu étais tout seul.

Tu fais tout quoi.

Il faut tout faire.

Cela ne t’a pas fait peur ?

Non, c’est vachement riche.

Enfin, moi, je suis quelqu’un d’apprenant.

Donc, j’ai besoin d’apprendre tout le temps

et donc cela, c’était très riche, de justement de comprendre tous ces process,

à la fois de la gestion de l’entreprise, l’embauche, toutes les problématiques sociales, etc.

qu’on pouvait avoir, mais également, le business.

Donc cela, c’était chouette.

De très belles rencontres pendant ce projet.

Un modèle économique compliqué à trouver,

on est en 2007-2009 et on se pose des questions sur la continuité

et la pérennité par rapport à l’activité.

Et là, je ne vais pas dire re-rencontre, mais rencontre que j’avais faite chez « Boulanger »,

quelqu’un qui m’appellent et qui me dit :

j’ai besoin de toi, je reprends l’activité de « Webdistrib » qui est une pure player.

Oui ! « Webdistrib.com ».

Et donc, Étienne HUREZ, qui est aujourd’hui directeur général de « Boulanger » m’appelle

en me disant : « écoute, j’ai besoin de toi.

Est-ce que tu peux me donner un coup de main sur cela ? »

Et donc, j’ai rejoint l’aventure « Webdistrib » à l’époque rue des postes, pas très loin.

Donc là, ton expérience d’entrepreneur au start-uper de deux ans,

c’est compliqué et tu arrêtes ?

Compliqué, non.

- Ce n’est pas compliqué. - Comment cela se passe ?

Ce n’est pas du tout compliqué, c’était une expérience très riche.

Économiquement, le modèle économique de « cmonanniversaire » ne nous permet pas de voir

et de me payer, si tu veux, d’un point de vue économique.

??? ta boîte et que tu ne veux pas te payer.

Voilà ! Donc…

Là, tu te poses des questions.

Voilà ! Puis comme avec Nico et Jean, on n’avait pas…

Enfin voilà, on n’était pas parti pour faire des levées de fonds, etc.

On n’était pas « time to market » comme on dit. Je n’aime pas les termes comme cela,

mais on n’était pas bon…

Ce n’est pas le bon moment.

Ce n’était pas le moment pour cela.

Et tu as arrêté l’activité ?

Alors l’activité, on l’a gardée.

D’accord ! Tu l’as gardé de côté, en disant : plus tard peut-être.

- Et le site tourne toujours aujourd’hui, mais je l’ai revendu. - Aujourd’hui ?

- Oui ! Moi, j’ai revendu. J’ai revendu cela. - D’accord !

Alors, au départ de Nico, TEO a dû se réorganiser.

Oui !

Donc, j’ai cédé... enfin, j’ai revendu mes parts à ce moment-là.

Mais l’activité tourne toujours.

J’ai toujours un regard bienveillant.

Mais cela, c’est important, ce que tu dis,

parce que tu as su aussi à un moment, te mettre en retrait du projet

- pour t’écrire une nouvelle page, une nouvelle carrière.

Oui !

Alors que des fois, on s’entête un peu, on tombe un peu amoureux de son idée

et puis on y va.

On reste, on reste jusqu’au bout.

Oui ! Après, je trouvais cela malin aussi

d’avoir fait naître quelque chose et qui existe toujours.

Quand j’ai lâché « cmonanniversaire », cela faisait 200 millions vu

en référencement naturel.

Visiteur unique.

Visiteur unique, pardon.

Je suis un peu, mes vieux réflexes.

Mais je sais que tu comprends mon langage, donc…

Effectivement, pour l’époque 200 000 visiteurs uniques par mois,

- c’est énorme. - Qui ont un référencement naturel, qui ont un compte gratuit.

Et aujourd’hui, cela fait entre 600 et 800 000 vu.

Donc, c’est…

Encore aujourd’hui ?

Encore aujourd’hui, mais c’est une machine qui tourne bien.

Effectivement !

- Donc là, tu rentres chez « Boulanger » ? Chez « Webdistrib » ? - Chez « Webdistrib ».

Je reviens dans le groupe « Boulanger ».

Donc là en plus, tu passes de startuper, directeur général, c’est cela ?

Alors, je suis arrivé d’abord, pour accompagner Étienne au niveau du marketing.

Et à l’époque, on était aussi une start-up, parce que Webdistrib,

- quand j’y suis arrivé, on était 12, 13. - C’est tout petit.

On était au rue des postes.

C’était vraiment une ambiance vraiment encore start-up.

Et quand j’ai quitté Webdistrib,

sept ans plus tard, on était 60 personnes, je crois, et on gagnait de la…

Quand je suis arrivé, on ne gagnait pas d’argent.

On venait d’être acheté quasi par le groupe « Boulanger ».

Et quand je suis parti, la boîte gagnait de l’argent depuis quelques années.

Elle était rentable et elle se développait.

Donc, cela, c’était chouette.

Donc, c’était une start-up aussi que j’ai accompagnée à faire grandir.

Donc en effet, au début au marketing, puis après Étienne m’a demandé

de gérer l’intégralité de la marque Webdistrib.

D’accord !

Donc, j’avais en charge toute l’activité « Webdistrib ».

Cela survolait de l’offre produit donc, le mette sur le site à la partie trafic,

à la partie sociale, à la partie paiement.

Donc, là, tu gères tout ?

Mais cela restait, si tu veux, une dimension humaine.

On était encore dans une start-up où on a beaucoup travaillé,

l’humain toujours, parce qu’on avait ce qu’on appelait une académie.

- C’est-à-dire qu’on prenait beaucoup de contrats. Oui ! - Beaucoup de jeunes formés ?

- en contrat de qualification ??? pour justement les former, - Oui !

parce qu’on ne trouvait pas les compétences sur le marché, sur certains sujets.

« Webdistrib » étant un pur player à l’époque.

C’était compliqué de comprendre notre modèle, notre rentabilité

qui était fragile et donc, le fait de former des gens et de les garder,

c’était quelque chose, pour nous, qui était très intéressant.

On a beaucoup formé de gens.

Tu as beaucoup misé sur l’humain, tu le disais,

c’est ce qui a jalonné ton parcours professionnel depuis le début.

Les rencontres, beaucoup de rencontres.

Et c’est aussi l’humain à la fin de Webdistrib qui t’a fait arrêter cette aventure.

Pouvoir commencer d’autres.

Je t’ai bien vu venir là, sur ce coup-là.

Tu aimes bien ma transition ?

J’aime beaucoup, oui.

C’est travailler, c’est travailler.

C’est du boulot.

Oui, en effet, quand…

En quelle année, quand tu as arrêté ?

En 2015.

2015 ?

2015, Étienne est parti.

Étienne, donc, après la direction générale de « Boulanger »,

il est remplacé et on ne s’est pas aimé avec son remplaçant.

Cela ne colle pas ?

On ne s’est pas compris.

C’est quelqu’un que je connaissais, pour qui j’ai beaucoup de respect et beaucoup de... voilà.

Mais cela ne l’a pas fait.

Cela ne l’a pas fait.

Il y a un moment, cela ne pas fait, cela ne l’a pas fait.

Il ne faut pas s’entêter.

C’est important aussi, tu dis : « il ne faut pas s’entêter ».

Il ne faut pas s’entêter, il y a un moment, voilà…

Il faut essayer de reconstruire quelque chose.

Oui, puis tu as deux solutions, soit tu le prends...

Je l’ai mal vécu, honnêtement.

Je l’ai mal vécu, parce que violent.

Cela ne s’est pas fait à la rupture conventionnelle,

sur un coin d’une table, on en discute, on prend un café,

on se quitte bons amis.

Parle-moi de tes projets et tout cela.

Voilà ! Non, on s’est quitté violemment.

Je n’ai pas dit au revoir à mon équipe.

On est venu chez moi, me chercher mes affaires,

on m’a ramené un carton avec mes affaires.

C’était violent.

Tu as vécu ce qu’on appelle un vrai licenciement du jour au lendemain.

Oui, oui, oui.

Alors, cela forge aussi.

Cela te remet les…

Enfin sur le coup, cela ne te forge pas vraiment.

Sur le coup, tu accuses du coup.

Oui, parce que tu ne comprends pas bien non plus,

parce que tu dis : « qu’est-ce que j’ai fait ? »,

« qu’est-ce que j’ai pu faire ? » ou « qu’est-ce que je n’ai pas compris ? ». Enfin, bon, voilà.

En l’occurrence, il faut comprendre que c’est juste un délit de sale gueule et que voilà.

- Vous ne vous êtes pas entendu. - On ne s’est pas entendu, point.

Et donc là, tu as deux solutions : soit tu ??? et tu te morfonds et tu dis :

« voilà, je ne vaux rien chez elle » ;

soit, tu dis : « let’s go, c’est l’occasion de refaire quelque chose et de repartir ».

Donc, c’est la deuxième option que tu as prise ?

Oui !

Tout de suite ?

Oui ! Alors pas tout de suite, parce que comme j’étais licencié avec un préavis payé non réalisé,

j’ai eu le temps de me poser, même si ce n’était pas...

ce n’est pas longtemps, longtemps.

Je me suis posé en gros six mois sur lequel j’ai rencontré beaucoup de monde.

J’ai échangé avec beaucoup de monde.

Donc, là encore, pas mal de rencontres qui te font réfléchir et qui te font poser les questions.

Et de là est revenu mon activité d’aujourd’hui qui est : « c’est le bon moment ».

Donc, « c’est le bon moment », cela vient de mon activité de « cmonanniversaire ».

Toujours, c’est quelque chose.

Alors, oui ! Alors...

- Donc, là, tu... - En fait...

Tu accuses le coup pendant 6 mois.

Tu réfléchis à un nouveau projet.

- En fait, tu te dis que ce que tu avais commencé à créer… - Je capitalise.

-Oui ! - Tu capitalises sur ce que tu as fait.

Je capitalise sur les 20 années d’expériences salariales,

entrepreneurial, mais surtout digital.

Donc, il y a beaucoup de « al », mais en fait, je capitalise sur tout ce que…

Les gens viennent me chercher aussi pour cela, parce que pour des problématiques

- qui vont être soit transversales, soit vraiment très spécifiques, - Oui !

On a pu venir me chercher pour des analyses de tunnels de commandes,

optimiser toute la transformation sur un site de e-commerce

ou alors, au contraire, pour analyser des KPI sur un site.

Donc, les mesures du site pour voir si le site était bien géré

et comment on pouvait à optimiser certains paramètres du site pour faire plus de business.

Oui, parce qu’aujourd’hui, ton métier, c’est « consultant-accompagnateur » comme on dit.

Oui ! Aujourd’hui, j’accompagne les gens.

Consultant, je n’ai jamais voulu faire ce métier, mais en fait, c’est ce que je fais.

Tu conseilles.

Je trouvais que j’étais trop jeune pour faire un consultant et en fait…

20 ans d’expérience, ce n’est quand même pas mal au final.

Oui ! Ce n’est pas mal.

Donc, digital et webmarketing.

Alors, j’accompagne principalement dans le digital et le marketing,

dans ce qu’on appelle aussi la transformation digitale des entreprises.

Les entreprises qui sont potentiellement déjà installées en e-commerce ou en web,

mais qui n’arrivent pas forcément à mixer les différents canaux :

magasins, vente par correspondance, etc.

Et donc je les aide à tout cela.

Moi, j’ai une référence en agence, donc en VPC forte,

en e-commerce avec « Webdistrib », en magasin avec « Boulanger ».

Avec « Webdistrib », on avait ouvert des points de retrait et un corner au ??? etc.

Donc, la dimension magasin, je le maîtrise un peu.

Et donc, toute cette connotation-là aujourd’hui,

je la mets au service de plein d’entreprises avec qui je travaille.

Donc plutôt que de repartir sur un projet complètement à côté ou autre,

tu t’es dit : « je vais capitaliser sur ce que je sais faire de mieux », sur ton métier,

sur ton expérience, sur tes rencontres.

C’est cela.

Tu as mis tout cela dans un panier et puis tu t’es dit :

« bon ben voilà, maintenant, j’accompagne,

puis je mets tout cela au service des gens qui veulent bien ».

Oui, cela s’est fait aussi naturellement.

J’ai des gens qui m’ont appelé qui m’ont dit :

« tiens, j’ai une problématique comment je peux gérer cela », etc.

C’est des sujets sur lesquels je pouvais, moi, les accompagner.

Et donc du coup, je l’ai fait, puis c’est parti.

Je mets donc…

Donc là, cela fait deux ans maintenant que j’accompagne plusieurs entreprises.

Cela se passe plutôt très bien.

Depuis deux ans.

Depuis, c’est varié, parce que du coup, je passe de sujets totalement différents,

des plantes ou des graines avec une entreprise qui s’appelle « Willemse »

au BtoB avec Doublet, avec d’autres activités

qui n’ont rien à voir les unes entre elles,

mais qui permet justement à un moment de se rapprocher

et de trouver des choses qui peuvent marcher chez l’un et chez l’autre et qui me nourrissent.

Et donc, cela, c’est très intéressant.

Donc, on l’a compris, une de tes grandes passions et expériences,

c’est le marketing digital.

Une autre de tes grandes passions, c’est manger.

Je pense qu’on partage cette passion.

C’est manger.

Mais bien manger avec des gens qui font cela bien.

Et donc, tu as créé il y a cinq ans, un collectif qui s’appelle « Mange Lille ».

Tout à fait, j’ai créé Mange Lille.

Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu cette expérience ?

Oui ! Alors, « Mange Lille », c’est venu d’une…

Ce n’est pas ton boulot aujourd’hui ?

- On peut croire de l’extérieur que… - Pas du tout.

Mon boulot c’est…

C’est le bon moment….

- Cela vient d’un marketing digital. - C’est le bon moment à table

et « Mange Lille » c’est ta passion,

mais que tu organises un peu le truc quand même massivement.

Oui ! C’est une passion qui est un peu débordante.

Pour les directs, le dernier évènement « Mange Lille »,

cela regroupait combien de personnes ?

24700.

- 24700 sur plusieurs jours ? - Oui !

Ah oui, sur la semaine.

Sur la semaine ?

- La semaine du festival. - Et que sur Lille ?

Et que sur l’île, oui.

24000 personnes qui mangent bien ?

Pour le 2e festival, oui.

Génial !

Mais cela n’a pas commencé à 24000 ?

- Non et non. Cela a commencé... - Comment cela a commencé, cette histoire ?

L’histoire a commencé tout simplement.

Comme je viens de le dire, j’ai eu l’idée en sortant de ma douche un matin.

Souvent, des bonnes idées dans la douche.

Souvent ! Et donc, j’ai une idée où... régulièrement, les gens m’appelaient

pour me demander où aller manger, où manger, etc.

Donc, il y a cinq ans, on était au début vraiment des émissions de télé culinaires, etc.

Top Chef, les MasterChef et tout cela.

Et les gens ne savaient pas trop, on m’appelait pour me demander où aller manger, etc.

J’ai eu l’idée à un moment, de me dire :

« tiens, il y a des gens chez qui je vais régulièrement, qui font des choses bien,

on va les mettre en avant, on va mettre en avant les chefs et on va faire cela.

Donc, j’appelle une de mes amies qui est journaliste culinaire : « Marie-Laure FRECHET ».

Et je lui dis : « écoute ! Voilà, j’ai cela, j’ai envie de faire cela.

Qu’est-ce qu’e tu en penses ? »

Elle me dit : « ben, oui ! Pourquoi pas ? Tu penses à qui ? »

Donc moi, je lui donne des noms.

Elle me dit : « ben, tiens, on pourrait faire cela aussi avec ».

Et donc, on appelle chacun trois personnes en disant :

« on en aura bien deux qui vont nous dire oui ».

Et là, j’ai la chance que des gens que tu connais : « Nicolas POURCHERESSE, MAXIME SCHELSTRAETE,

Nico du Vagabond, Maxime de chez Meert.

Un mec un peu moins connut à l’époque qui s’appelait Florent LADEYN du Bloempot

et du Vert Mont qui est aujourd’hui étoilé et en plein tournage de Top Chef.

Steven RAMON qui allait préparer son tournage de Top Chef, qui est au rouge barre.

Il m’en manque encore deux, Éric DELERUE du Cerisier et quelqu’un qui n’est plus dans notre équipe,

mais de cœur, il est toujours avec nous : « Patrick BRAGATO qui ???

qui est à Marcq-en-Barœul, qui n’est plus avec nous non pas parce qu’il n’a plus envie,

mais parce qu’il est parti au Brésil retrouver son pays natal.

Donc voilà.

Et donc, on part avec eux, on part à six.

En fait, les six t’ont dit oui ?

Les six m’ont dit oui.

Et donc, on n’a pas du tout prévu.

C’était bien.

Et donc, on a monté en un mois.

On a monté l’association, le nom, le dépôt, le logo.

Enfin, on a tous fait très rapidement en disant : « voilà enfin un évènement ».

Puis voilà, qu’on s’est juste couvert avec la somme et d’un évènement rencontre

sur cet évènement-là de deux personnes avec qui on m’a monté pas mal de choses qui sont :

Fanny BOUYAGUI et Thierry CAPEAU, d’Art Point M, donc avec qui on a monté un premier évènement

à grand Sud où on a fait un dîner avec 250 couverts où là on a rajouté.

En sus, c’est la salle.

C’est la salle.

On a racheté deux nouveaux chefs :

Nicolas RUCHETON et Laure PLATIAU qui nous a rejoints.

Puis de là, d’autres évènements et puis cinq ans.

Voilà ! Au mois de septembre, on aura cinq ans.

On fait notre troisième festival.

C’est quoi l’ADN de « Mange Lille » ? C’est quoi le but ?

Alors, à la base, le but de « Mange Lille », c’était de promouvoir les chefs.

Promouvoir les chefs.

L’objectif, c’était de promouvoir les chefs.

Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment promouvoir les chefs.

Avoue ! C’était pour aller manger gratuitement ?

Ah non, jamais.

Cela fait partie…

On a depuis fait évoluer l’association, etc.,

et on a la chance de faire des choses fort sympathiques

dont un prix du livre qui récompense le prix du livre du « bien manger »

et on fait cela en partenariat avec France Inter et le Furet du Nord.

Et François-Régis GAUDRY qui est de France Inter disait la même chose.

C’est que systématiquement, quand on va manger, on paye.

- Enfin, c’est quelque chose de très important déontologiquement, de payer l’addition.

François-Régis, il fait l’émission « Très très bon » sur Paris Première et on va déguster…

Et tu paies l’addition à chaque fin d’émission.

Et l’objectif, c’est... enfin, voilà, je…

Je me sentirais très mal de... voilà…

Donc, ce n’est pas cela, l’objectif.

Ce n’est pas cela, l’objectif.

L’objectif, c’était la promotion des chefs.

Et aujourd’hui, cet objectif a évolué,

parce qu’on est plutôt dans un objectif de promotion du « bien manger ».

- Grand public ? - De bien manger grand public,

parce que le festival, comme je te le disais : on a fait 24700 personnes.

Et là, notre objectif, c’est vraiment d’aller chercher les jeunes, les enfants.

Donc, cette année, on a fait un déjeuner,

un restaurant pour enfants.

On fait à manger dans les cantines scolaires pendant toute la semaine,

cela, tu le sais.

Tout à fait !

- Donc, cela fait 54000 repas, je crois, le midi pour les enfants. - C’est énorme !

L’idée, c’est vraiment cela.

- Donc, il y a un concours de cuisine, il y a vraiment des choses pour les compétitions. - Et tout cela,

tu fais cela bénévolement ?

Oui, oui c’est une association où on est bénévole Marie-Laure et moi.

Et évidemment, tous les chefs.

C’est vrai que quand on s’est revus, qu’on a préparé l’émission,

- moi je pensais aussi que c’était une partie de mon métier quand même de ??? cela. - Non !

C’est de la pure passion.

C’est purement bénévole.

Tout est bénévole pour tout le monde.

- Les chefs sont bénévoles. - Pour tout le monde, ??? les chefs, c’est important de

- le savoir et de le comprendre aussi. - Oui !

Les chefs sont bénévoles.

Marie-Laure, on est tous bénévoles. Voilà !

On a la chance que cela fonctionne.

Alors, c’est un peu la transition par rapport à la question d’Yann la semaine dernière

qui me demandait…

On va passer à la question d’Yann juste après.

Il me semble qu’avant cela, tu avais une petite annonce à nous faire sur « Mange Lille »,

une date, quelque chose.

Alors, en effet…

Qu’est-ce qui se passe ?

Le prochain évènement aura lieu donc le 2 mai.

Le 2 mai ?

Donc le 2 mai, on est dans le cadre du festival international de série, donc SÉRIES MANIA.

Puisque Lille a été choisie pour être capitale mondiale de la série.

C’est cela.

Donc Lille est capitale mondiale de la série du 27 avril au 3 mai.

Et donc, le 2 mai, nous organisons une série, une soirée avec SÉRIE MANIA à Saint-Sauveur.

À Saint-Sauveur.

Qu’on connaît un peu.

Donc, on va bien manger aussi.

On va manger, mais autour d’une thématique sur une série particulière.

Tu peux dire laquelle ?

Pour l’instant, la série, elle n’est pas totalement définitive.

- On devrait savoir cela prochainement, mais voilà, le 2 mai, il y aura une soirée. - D’accord ! Le 2 mai. Super !

Comment on est invités ?

Il faut s’inscrire ?

Il faut payer ?

Il faut…

Ah oui, là, ce sera…

- Oui ! Il faut payer ??? - Il faut payer ??? forcément.

Je suis asso…

- Oui ! Déjà que c’est bénévole…. - Alors, on est asso...

- C’est bénévole, asso et en plus, - ??? en plus.

on a zéro subvention.

- C’est important de le dire aussi, cela. - C’est aussi un sujet

qui peut paraître particulier, mais on est une asso, on a zéro subvention.

Alors, on est aidé. Évidemment, la ville de Lille nous aide.

Il n’y a pas de cash ?

- Mais, il n’y a pas d’aide de la part de la ville, financière. - Financière.

Il nous accompagne d’un point de vue de moyens, de lieux, de logistique,

ce qui est vraiment très important, également.

C’est la phase cachée du monde de l’association, de tout ce qui est impressionnant également.

Et après, on a des partenaires privés qui nous accompagnent financièrement.

Il y en a des historiques comme les Cafés Méo, les établissements métro.

Puis après, il y a des gens comme « Boulanger » et Crédit Mutuel, etc. qui nous suivent.

Des sponsors ?

Des sponsors...

Voilà ! Cela permet d’avoir une asso indépendante.

Exactement !

Et de produire nos propres évènements.

??? que vous avez envie de le faire.

L’ADN que tu posais tout à l’heure, il y a un ADN qui est fort,

c’est pour Marie-Laure comme pour moi.

On ne fait pas un évènement dans lequel on n’a pas envie d’aller.

D’accord !

Donc cela, c’est vraiment un point crucial.

- C’est-à-dire que... - Si on ne le sent pas, cela ne va pas ?

Oui !

Il faut que cela nous plaise, sinon, on ne le fait pas.

- C’est génial ! - Voilà !

C’est la chance qu’on a avec ce projet.

C’est génial.

- Donc en effet, pour Yann, c’est cela que tu voulais… - Rappelle la date.

Laisse-moi gérer mon émission là.

Le 2 mai

- Le 2 mai, super ! - Le 2 mai

On mettra les liens, il y aura des trucs pour s’inscrire et tout en commentaire.

Donc voilà, on est arrivé. Ça y est ! On est posé depuis un petit moment, là, on a fini de discuter.

C’est la fin de l’émission donc.

Et à la fin de l’émission, il y a la rubrique : question de l’invité.

Donc, question de l’invité, le but, c’est de faire le lien entre l’invité précédent,

l’invité actuel et l’invité suivant.

L’invité précédent, c’était Yann DUBOIS, le fondateur de « lesvieilleschoses.com »,

site de vente d’objets vintage.

Il t’a posé une question la semaine dernière, je t’invite.

En fait…

Le but, c’est…

Il demandait comment tu as réussi à fédérer tous ces chefs ?

Alors, cela s’est fait…

Tu peux lui répondre face caméra.

Oui ! Cela s’est fait naturellement.

Le groupe, le premier groupe a fédéré très vite, on est une osmose,

c’était nouveau aussi pour cela.

C’est une association qui soit faite non pas par des chefs, mais pour des chefs,

mais à destination du grand public qui n’est pas pour eux.

Il y a beaucoup de choses qui existent aujourd’hui, qui sont des associations de chefs,

qui se retrouvent entre eux, ils se retrouvent entre eux, ils dînent, ils déjeunent, etc.

Là, nous, c’est pour le grand public et c’est pour partager cette passion-là.

Et donc en fait, cela s’est fait naturellement.

On a un collectif aujourd’hui, de 20 chefs.

20 chefs ?

Oui !

Il y a 20 chefs et 20 producteurs.

Et là, on a mis en place « une charte d’adhésion », parce qu’ils sont libres, ils n’ont pas de cotisation.

Il n’y a pas de…

C’est une association particulière.

Il n’y a pas d’adhésion.

Il n’y a pas d’adhésion.

Ils sont libres de venir à nos évènements ou pas.

Ils ont besoin d’être libres, les chefs.

Oui, puis ils ont des établissements à faire tourner.

Ils ne peuvent pas être là tous les…

On pourrait faire des évènements beaucoup plus fréquemment, mais il y a aussi ce côté

respect aussi de leur activité et puis une lassitude qu’on pourrait trouver si on était trop présent.

Ce qu’ils ont apprécié, c’est que cela vienne de quelqu’un d’extérieur qui s’y connaît,

que cela ne soit pas un chef et que ce soit quelqu’un d’extérieur qui fédère.

J’imagine, oui. Puis que ce soit plutôt pas mal fait.

- Puis en plus, c’est plutôt bien fait. - Oui ! Je pense que...

Tu as raison de le dire.

??? mal fait et que sur le dernier festival, on a fait venir quelqu’un

qui s’appelle Marc MEURIN

pour qui j’ai beaucoup de respect, qui est un chef deux étoiles à Busnes

au château de Beaulieu.

Et il me disait : « la logistique : top, quoi ».

Enfin, il dit : « j’en ai déjà fait des évènements, mais cela roule, quoi ».

Donc, c’est là aussi le côté important, c’est qu’on n’est pas en mode économie, gain, etc.

On fait les choses pour que cela se passe bien et tout se passe très bien.

Très bien ! Super ! Bravo !

Merci pour lui, pour ta réponse.

La semaine prochaine, mon invité c’est Véronique FOURNIER,

la fondatrice de « comme une impression ».

Alors Véronique, elle fait plein de choses dans sa vie.

Elle va nous raconter tout cela la semaine prochaine.

Est-ce que tu as une question à lui poser ?

Alors oui, justement, Véronique, j’ai regardé un petit peu toute ton activité et tout ce que tu faisais,

ma question : « quelle va être la prochaine gamme produit ?

Parce qu’après les robes, les interrupteurs, les tapis,

quelle va être ta prochaine gamme de produits en impression ? »

Je suis vraiment curieux de voir cela.

Quelle est la prochaine idée qu’elle va sortir ?

Exactement !

Super !

Elle nous répondra la semaine prochaine.

Voilà, c’est fini.

Merci, Nicolas !

Très bonne journée.

Merci Nicolas !

Je te laisser sortir.

À très bientôt !

À très vite !

Et on mettra tous les liens, notamment, pour l’évènement qui arrive en mai, le 5 mai.

Cela marche !

- Salut ! Bye ! - Merci !

- Au revoir ! - Bonne journée !

Donc, voilà ! C’était Nicolas VERHULST.

On a discuté avec lui longuement de son parcours très riche, plus de 20 ans d’expérience

en tant que salarié et entrepreneur.

Et on voit bien qu’il n’y a pas un parcours tout fait et tout écrit.

On peut passer d’être salarié pendant longtemps à trouver la bonne idée pour se lancer,

à redevenir salarié, ce n’est pas un échec à vivre, c’est juste un parcours

qui est jalonné de choix et d’opportunité.

Donc, c’est cela qu’il faut retenir et c’est ce qui compose son expérience.

Aujourd’hui, il est indépendant.

Il est consultant.

Il est seul à faire son métier.

Il est très heureux et épanoui.

Cela marche très bien pour lui.

Et en plus, il cumule son activité avec sa passion : manger, bien manger, qui est certainement

la passion de beaucoup d’entre vous aussi et il a décidé de créer « Mange Lille ».

Voilà ! Il vous a expliqué comment, pourquoi tous ces chefs autour de lui.

C’est un vrai succès.

Cela va continuer encore longtemps.

Et il y a un énorme évènement au mois de mai qui sera à ne pas louper et qu’on communiquera

avec un grand plaisir ici, sur la route.

Voilà ! J’espère que cela vous a plu.

La semaine prochaine, donc mon invitée : Véronique FOURNIER.

Véronique FOURNIER, pareille, une expérience, un chemin de vie fou.

Elle va vous raconter tout cela la semaine prochaine pour vous expliquer un peu.

Elle fait partie des rares personnes à avoir démissionné de la fonction publique,

là où on peut être dans sa zone de confort comme on l’explique souvent,

tranquillement à faire sa carrière.

Elle en a eu marre et elle a décidé de prendre sa vie en main différemment,

pas mieux ni moins bien, différemment, et elle a démissionné.

Elle nous racontera tout cela et son expérience la semaine prochaine, mardi, 9h sur Facebook,

sur la route en direct et en live.

C’est la semaine prochaine.

Salut !

Entreprenez, bougez-vous et à très vite.

Salut !