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Épisode #42 -

Péo Watson, DJ, Producteur et Entrepreneur !

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entreprenez tout simplement dans la vie en général.

Innovez, inventez, profitez, prenez des risques,

Très bonne journée à vous.

on a envie d'entreprendre et de faire des choses.

On a parlé d'association, de santé, de bien-être.

Voilà ! De toutes ces choses qui font qu'aujourd'hui et demain,

de mes 42 épisodes et en analyser les thématiques.

toutes les expériences de mes invités,

Donc, ce sera un livre qui va condenser d'une manière efficace, je le souhaite et super pratique

Donc, vous pouvez précommander le livre sur la route.

Le crowdfunding est lancé, cela y est sur Kickstarter.

qui est un livre. Je vous en ai parlé la semaine dernière.

Je ne peux que vous inviter à regarder la page Facebook et à voir le nouveau projet que j'ai lancé pour sur la route

Donc, pas d'invité la semaine prochaine puisque c'était le dernier numéro de cette saison de sur la route.

avec les succès qu'on lui connaît aujourd'hui.

Voilà, j'espère que cela vous a intéressé

Voilà ! Il a réussi à le faire et à se renouveler en permanence

Continuer son métier, aimer ce qu'on fait.

Et puis savoir évoluer dans le temps, c'est ce qu'il nous expliquait aussi depuis plus de 10 ans.

Cela marche et on se répartit bien les tâches visiblement.

L'association 5 potes, c'est quand même intéressant de voir que tous les modèles fonctionnent à 1, 2, 3, 4, 5.

pour arriver à faire fonctionner tout ça.

Voilà, on se rend compte que c'est beaucoup de travail, qu'il faut se lever tôt, qu'il faire énormément de choses

L'organisation, le travail, la communication.

de ce qu'on voit, les établissements, le fun et puis ce qu'il y a derrière.

Voilà ! Il nous a parlé de son métier,

dans sur la route, numéro 42 le dernier.

Voilà, c'était Péo Watson de bon matin

Ciao ! - Salut !

Et bonne continuation - Merci.

Je te laisse sortir. - Oui à bientôt!

Ciao! - Très bonne journée à toi.

- Toujours un plaisir de se lever à cette heure-ci. - Péo, merci beaucoup !

Beaux créneaux horaires. - Un peu tôt quand même.

Je pense que ce sera toujours le mardi à 9 heures, je vais essayer de tenir cette régularité.

Mais je suis en train de m'amuser dans les agendas là en ce moment à créer tout ça.

C'est du boulot ! - Pour septembre, octobre, novembre et décembre.

Il y a énormément de monde sur la liste qui sont prévu, comme toi en programmation, j'envoie des mails

Le prochain invité ce sera en septembre,

Tu ne sais pas qui. - Je ne sais pas qui encore.

Je suis content de la faire avec toi, donc pas de question à l'invité parce qu'il n'y en a pas tout simplement.

mais c'est fini. Numéro 42, c'est le dernier épisode de la saison.

C'est un peu particulier, normalement je te demande de poser une question à l'invité de la semaine suivante,

Avec grand plaisir. - puis vous nous tiendriez au courant du projet.

Super ! Écoute, je vous mettrais en relation. Vous prendriez contact ensemble.

C'est un grand oui! - C'est un grand oui.

Bien sûr, bien sur Lucie.

Au Mother - Par exemple.

Il va falloir pousser des chaises et les tables, mais - Donc, c'est oui ?

peut être essayer de trouver un lieu cool.

Un lieu justement qui ne soit ni connoté trop classique, ni connoté trop électro

Moi, je pense qu'il faudrait trouver un lieu, si on arrive à monter une belle chose.

Il y a de la place au Magazine?

et pourquoi pas, on peut en discuter voir si c'est compatible.

Donc, c'est un exercice de style qui m'intéresse beaucoup

et j'aime aussi jouer une musique qui n'est pas toujours dansante.

Et c'est vrai que j'ai joué pour des défilés de mode, j'ai joué pour des vernissages

Depuis que je mix, j'aime changer les exercices de style.

Salut Lucie ! Écoute, comment dire non.

Voilà. Donc, je te laisse répondre à Lucie directement face caméra.

J'ai envie de dire, justement, moi ce que j'ai toujours aimé c'est vrai que depuis toujours.

pourquoi pas faire un projet avec Péo Watson, avec toi après Wax Tailor, la classe.

fait un projet musical avec Wax Tailor où elle dirigeait l'orchestre symphonique

et elle a notamment dans son parcours au démarrage

Et lors de l'émission de la semaine dernière, elle t'a posé une question, même une proposition

et Wax Tailor a fait sa tournée avec ça.

Voilà. Elle a une volonté de maîtrise de son métier, de direction assez balaise, elle est pleine d'énergie

Si vous n'avez pas vu son émission la semaine dernière, je vous invite à la voir en replay. Assez impressionnant!

La semaine dernière, mon invitée Lucie Leguay, chef d'orchestre.

Top, nikel, parfait. On est arrivé à la fin de l'émission.

À la fin de l'émission, il y a une rubrique qui s'appelle: la question de l'invité.

Super ! - Et on va bientôt l'annoncer.

et cela se bosse des mois et des mois à l'avance, c'est des mails et des mails de négociation, de discussion

avec des grosses têtes d'affiche

Donc, je suis content, on va pouvoir faire une belle rentrée, c'est prévu.

Voilà. Mais là cela y est, j'ai quasiment fini mon septembre, octobre, novembre, décembre du magazine.

même si on s'entend bien avec tout le monde. - Avec les managers, les artistes.

Donc oui, c'est du boulot parce que forcément là, on a préparé la programmation

Et le magazine qui a fermé pendant certains temps a rouvert.

Oui, c'est top de pouvoir mixer tout ça. - Ce sont des vrais lieux de rencontre.

Tu as bien travaillé, tu es content?

Absolument, cela y est, on rouvre là. j'ai bien bossé sur la programmation de la rentrée.

C'est génial!

Il y a toute classe sociale.

puis, le Mother, c'est le cas aussi, il y a des jeunes, il y a des moins jeunes.

Les premières années du magazine club, il y avait vraiment de tout aussi les 4 premières années.

C'est là ou le pari était vraiment réussi

mais on a toujours essayé, supermarket a toujours été un endroit assez mélangé.

parce que voilà, il y a certaines personnes qui ne veulent pas se mélanger,

Cela c'est quelque chose qu'on a toujours essayé de faire, ce n'est pas toujours évident

dans les autres villes et puis voilà, on a fait un truc qui nous ressemblait

parce qu'on aime aussi que les genres se mélangent.

- Non, on a regardé un peu aussi ce qui se passait ailleurs

Je crois que tout le monde ....

Tu as fait de grosses études de marché pour ça?

Oui, c'est l'endroit qui veux ça.

fait que cela plaît à tout le monde ou en grande partie.

C'est très éclectique, c'est les jeunes, c'est toutes les générations, c'est festif, voilà.

Tu arrives à mixer cela et je pense sans lasser les gens parce que le cocktail de tout ce qui est proposé,

qui est un petit peu plus classe, un petit peu haut de gamme tout à fait.

Sur le Babe, on a un côté un petit peu plus dans l'esthétique,

Et même pour aller régulièrement, ne travaillant pas très loin du Mother pour y venir manger régulièrement.

Mais tu as su sentir la tendance - Qui assumait sur le Babe.

donc, il y a un côté cantine.

Le Mother, c'est vraiment ultra conviviale et cela fait aussi sport-bar,

tu sais, il y a des écrans, des télés partout

même si le Babe je pense, s'adresse à une clientèle qui est complètement différente du Mother, non?

??? avec ces deux établissements-là le Mother-là et le Babe-là plus récemment

et j'ai l'impression que tu le vois et tu le sens même avec raison. Tu réussis à sentir cette tendance.

mais en tous cas moi, c'est ce que j'ai vu

et je trouve que

Après, voilà, je ne dis pas qu'on vie une époque beaucoup plus incroyable que d'autre,

- Home page. - Home page.

donc il faut bien en témoigner quand même.

on parle comme des vieux cons, mais on était contemporain de ça,

Et 2018 aujourd'hui, - On parle comme des vieux cons là, non?

On avait tout ??? mon ami. - Exactement!

Toi même tu sais, je ne vais pas te demandais ton âge. - Mais j'ai quasiment le même âge que toi 37 ans.

Voilà, donc cela a été très vite quand même entre le milieu des années 2000,

Oui c'est vrai - Qui était déjà une révolution.

c'est l'époque où moi j'appelle l'époque My space.

qui soit spécifique à cela parce que tout a changé.

là tu parlais de la jeune génération qui consomme différemment la musique.

Et aujourd'hui quand tu choisis justement tes dates,

Pour le coup, j'ai vu une évolution, mais je ne pense pas que soit un secteur d'activité qui soit

Tu as vu une évolution? - Je vois qu'il consomme différemment tout.

Et tu as vu une évolution toi du métier entre 2006 quand tu étais DJ résident?

Donc tu fais cela avec les gens que tu aimes bien. - Oui toujours.

Oui tout à fait.

- D'accord, pour ne pas lasser les gens justement. - Pour essayer d'entretenir aussi cette énergie.

Même moi, j'arrive sur scène, je ne suis plus motivé. - Il faut les bonnes conditions.

Donc j'essaie de faire, dans la région j'essaie de jouer une fois par moi maximum.

Cela va vite, les nouvelles générations sont comme ça, même avec des gros DJ qu'ils connaissent

Tu imagines avec nous qui sommes là tous les week-ends.

cela va vite!

s'ils le voient deux fois dans l'année, ils sont déjà blasés.

en fait, c'est aussi le problème de cette société de consommation de l'éphémère;

Toi, tu as l'impression de continuer à faire des choses bien

Et puis non, mais on peut faire plein de choses, mais c'est bien de le faire modérément aussi.

Pourquoi? Pour garder la qualité, tu as peur de mal faire les choses?

Moi, j'ai joué au club pendant longtemps tous les week-ends et les gens se lassent.

parce que déjà je ne peux pas et puis je n'ai pas envie.

C'est une vraie chance ça. - J'essaie de ne pas en faire trop non plus

dans la région, mais j'essaie de choisir mes dates.

Tu fais ce qui te plaît? - Oui, tout à fait.

Je joue pas mal en France aussi quand même

plus que le nom Péo Watson qui fait que je tourne, mais oui effectivement, je joue pas mal en Belgique.

après non, je suis très content de ce que je fais.

Non, je tourne un petit peu oui, parce que c'est aussi la notoriété du club qui a fait que

Non, j'allais dire malheureusement, mais d'un point de vue purement financier, malheureusement

Il ne faut pas exagérer, mais - Non, ce n'est pas David Guetta.

aujourd'hui quand on regarde un petit peu ta bio, on peut voir que tu parcours le monde avec tes ???

Tu parlais donc du statut précaire du DJ à l'époque,

Aujourd'hui tes associés dans les nouvelles affaires.

C'étaient mes patrons en 2006, ce sont devenus mes associées en 2010.

Oui belle histoire, oui super. - Oui belle histoire carrément.

Super? Et ce sont toujours tes associés aujourd'hui?

c'est eux qui ont crée supermarket et ils m'ont proposé d'être DJ et programmateur là-bas.

D'accord avec qui donc tu avais créé surpermarket.

Mes amis Paulo et Darius qui sont aujourd'hui deux de mes associés.

Donc tu as arrêté et c'est là que tu t'es professionnalisé dans l'électro avec "Supermarket".

Exactement!

J'avais déjà une appréhension de la grande distribution puis cela s'est confirmé.

Cela s'est confirmé, tu n'es pas ??? compatible.

Très loin du milieu de.....

Je ne peux vraiment pas, je ne suis pas compatible.

Vendre mes coussins, mes galettes de chaises et mes rideaux à Castorama, Leroy Merlin, Baboo ???

Je suis allé frapper aux portes de la grande distribution

Faire du business. - Voilà!

Donc, voilà, pendant deux ans, on a fait ça. Je suis allé frapper aux portes. Je n'avais jamais fait ça.

On va faire des coussins, des galets de chaises, des rideaux un peu design, il va falloir aller les vendre.

son pote Mika et qui m'a dit: je cherche quelqu'un pour nous les vendre.

C'est un pote à moi qui est venu me voir. Un vieux pote avec qui je faisais de la musique

où j'ai fait un truc complètement différent.

qui m'a dit: "je me lance dans le linge de maison" donc, avec sa femme Cécilia,

Puis j'ai eu un petit break de deux ans entre 2004 et 2006 juste avant d'ouvrir "Supermarket"

Quand on était à notre petit niveau, oui ce n'était pas un gagne-pain.

C'est une époque où on dépensait plus d'argent qu'on en gagnait.

Je n'avais pas absolument pas de quoi me payer un loyer.

Mes mix servaient à payer mes vinyles parce qu'à l'époque.

Mais je n'avais pas de quoi me payer un loyer jusqu'à l'âge de 29 ans.

Tu n'avais pas envie de partir forcément.

Mes parents sont cool, donc la cohabitation été aisée.

C'était assez précaire, après si tu veux, je suis parti de chez mes parents très tard.

C'était assez précaire!

C'était assez précaire. - J'aime bien comment tu dis ça.

Cela te permettait de vivre un peu ou pas du tout, c'était vraiment de la passion?

Oui, cela a duré un moment et après musicalement, la transition s'est faite entre l'association et

dans les locaux de ... - On en avait eu trois.

puisqu'on est boulevards Vauban - On en avait même deux

On avait une émission juste là. Chez RCV absolument.

Alfredo. On était pas mal, on a créé une asso ???

qu'on revoit un petit peu en ce moment puisqu'il fait des mixes au Moog.

Vous avez créé une asso?

Il y avait Faray que tu connais peut être, il y avait Clémentine, il y avait mon pote Joe Daling

Et c'est le premier à nous faire confiance pour organiser une soirée là-bas.

On a organisé une soirée là-bas. - Vous étiez plusieurs potes à mixer.

Il nous avait fait confiance. On démarchait un peu les établissements.

Bah voilà, Andrew qui était le patron de l'Australian Bar, qui l'est toujours d'ailleurs.

Certains Lillois, un peu plus que trentenaire qui nous regarde doivent s'en souvenir aussi.

Bah voilà, des soirées à l'Autralian bar.

Les cochons de l'espace, je me souviens. - Tu te souviens?

J'avais créé une association qui s'appelait "les cochons de l'espace".

et sinon, je n'ai toujours fait que mixer depuis toujours.

En 1998, j'avais créé une association, moi, je viens du milieu associatif.

Oui, c'était quelque chose qui me passionne vraiment

Globalement. - Globalement, il faut parler vite.

Oui, l'interaction entre les êtres humains oui, c'est ça.

ou quoi que ce soit, j'aimais la sociologie pour ce qu'elle est.

Donc voilà, c'est ce que j'ai fait. - C'est par analyse du rapport humain.

à moins d'aller vraiment jusqu'en thèse.

Ce sont des métiers de recherches essentiellement, je ne voulais pas me spécialiser en ressources humaines

Écoute, je voulais faire des études qui me plaisent surtout,

j'avais plutôt conscience qu'au niveau des débouchés c'était compliqué

Oui, pourquoi pas.

à l'université de Lille 1. - Donc, en sociologie.

Oui tout à fait. - D'accord.

Donc moi, sur la partie étude, j'ai fait une maîtrise de sociologie

Et avant 2006, comment tu en es arrivé là en fait concrètement?

Et je ne sais plus ce qu'on disait.

auquel je siège en tant que membre du bureau d'ailleurs

et voilà avec une sympathique équipe qui défend le métier.

Encore que nos autorités ont mis en place un permis d'exploitation pour les débits de boisson maintenant.

Donc, il faut quand même passer un stage de deux demi-journées pour être tenancier.

Non, c'est à l'UMIH, c'est le premier syndicat des cafés, hôtels, restaurants, discothèques

C'est particulièrement le genre de métier qui ne nécessite pas de formation.

Ou j'ouvre un resto.

Et avant cela tu faisais quoi? Tu as fait une formation DJ? Une formation j'ouvre un bar et une boîte?

Non. - Voilà, qui est fermé.

avec le, rappelle-moi le nom de "Supermaket" qui n'existe plus aujourd'hui.

Donc tu disais tout ça, ces structures-là, tu les as créés, l'aventure à commencé en 2006

C'est vrai que c'est un positionnement différent, complexe et vous y allez à fond.

Oui, je pense surtout à nos viandes maturées pour le Babe par exemple, c'est vrai que ...

Certaine et plus que correcte.

surtout qu'on est positionné sur des produits frais et de qualité, on a besoin de ....

Bien communiquer, faire passer le message qu'on a envie de faire passer

On a besoin de faire comprendre aux gens aussi que ce qu'on sert c'est d'une qualité certaine.

Pour nous, c'est très important. C'est aussi important que le choix des produits ou l'accueil dans un restaurant.

Disons que nous, on ne se voyait pas travailler autrement.

c'est un investissement.

Donc, c'est une charge en plus, mais qui sur le long terme ou moyen terme et même largement,

puisqu'il y a un graphiste qui est à plein temps chez nous.

Mais oui, c'est quelques choses qui très important pour nous, cellule communication, c'est des frais forcément,

Bien sûr oui, c'est du design.

Alors, il bosse aussi sur le positionnement des produits, cela a un rapport plus ou moins étroit.

On a Thibault qui est dédié à 100% à ça, il réfléchit toute la journée à ça.

sur les coups de fil, etc., là tout le monde est au bureau, on a un graphiste dédié.

??? de sous traitant que ce soit une agence de com ou un graphiste même que

qu'il faut lui passer des coups de fil, il y a des longueurs et puis des fois tu ne comprends pas.,

Cela bouge tout le temps, donc c'est important d'être autonome là-dessus.

Parce que tu es dans l'événementiel aussi, cela bouge tout le temps.

quand il y a des choses à recadrer en fonction de l'activité.

qui sort qui soit réfléchi d'une part et de deux aussi pour pouvoir être actif

Une réflexion sur le sujet qui soit mûre et qu'à chaque fois qu'il y ait un acte de communication,

Plus de contrôle et plus de réflexion sur le sujet

Pour avoir plus de contrôle ou pouvoir communiquer plus vite?

Garder secret, c'est ça. C'est d'internaliser les choses pourquoi?

Et voilà. Donc, cela c'est une cellule qui est .....

Qui fait un super boulot. - qui fait un super boulot.

qui gère ça, qui travaille avec nous maintenant depuis 5 ans

et on l'a toujours aujourd'hui, c'est Thibault

pour nous faire des visuels derrière. On avait une cellule de communication depuis toujours

C'est-à-dire qu'on ne s'est jamais vraiment contenté d'avoir des graphistes exécutants

même si nous, on a commencé nos activités en 2006 et à l'époque c'était déjà super important pour nous,

on a toujours eu une cellule communication en interne.

primordiale même. Pourquoi?

Primordial parce que voilà, on est en 2018 et que

C'est un point aussi vachement important dans tous les projets dans lesquels tu es,

tout nous-mêmes, même la communication, l'image?

C'est vrai que ce sont des choses qu'on ne sous-traite pas, on fait tout nous-mêmes

qui ont un excellent comptable, qui emploient des gens qui font la comptabilité en interne, etc.

après, je sais qu'il y a des entrepreneurs qui sont seuls qui sous-traitent,

Si elle dort peu, pourquoi pas, mais non

recruter, la compta, le banquier et tout ça, ce n'est pas une seule personne qui va le faire.

Mais pour que cela tourne bien et que cela fonctionne, il faut derrière de la rigueur, il faut savoir tous les métiers;

manger, boire, s'amuser et faire la fête.

Cela l'est! - Cela l'est.

Ce que tu expliques, c'est voilà, de l'extérieur ton métier paraît être un métier fun, festif ????

Il faut un côté un peu rigoureux sur la gestion administrative et voilà.

Ce n'est pas toujours facile. Nous, on a 5 profils différents qui font que toutes les cases sont cochées.

Il faut être à l'aise avec toutes ces choses-là, donc il faut un côté créatif fou fou.

il faut être à l'aise en ressources humaines, il faut être à l'aise avec les banquiers.

Il faut être à l'aise avec la communication, il faut avoir les bonnes idées,

Et c'est savoir bien s'entourer.

mine de rien aujourd'hui entreprendre, c'est aussi être ultra polyvalent.

Puis j'ai besoin aussi du savoir-faire d'autres que je n'ai pas parce que

Sur ces projets-là, j'ai besoin qu'on soit plusieurs et de le partager.

Ce n'est pas dans mon tempérament.

pour me balader, pour manger, pour plein de choses.

Si bien ce genre d'aventure professionnelle d'entrepreneuriat,

j'aurais été incapable de le faire tout seul.

Dès que j'ai 5 minutes pour me retrouver seul, je le fais pour tout

En tout cas, si bien je suis introverti, j'aime vraiment

passer beaucoup de temps seul dans ma vie privée et personnelle.

Mais globalement, vous avez trouvé votre organisation?

et cela roule. Je ne te dis pas que c'est rose tous les jours, je ne vais pas faire le mytho.

Oui, enfin, moi je trouve cela génial.

C'est vachement plaisant parce que chacun sait ce qu'il a à faire, chacun sait ce qu'il a à apporter à la structure

en l'occurrence c'est vraiment notre cas

C'est génial! -C'est génial.

C'est comment de gérer des business à 5 personnes?

Quand on s'entend bien et qu'on est tous très complémentaires

là aujourd'hui, tu as créé ces structures, tu ne les as pas créées tout seul, vous êtes plusieurs associés.

Vous êtes cinq, c'est ça? - Oui.

Parce qu'on a commencé le clubing, on avait, moi personnellement, je commençais tout jeune.

Tu as commencé tout jeune. Justement avant de parler de ton parcours,

Puis cela correspond un petit peu plus aussi à nos âges maintenant, à nos personnalités.

c'est inévitable, mais au-delà de ça, l'activité de restauration est aussi plus reposante.

Tu es en train de nous dire là que tu vieillis - Oui, de toute façon

l'heure à laquelle on va se coucher, donc c'est fatigant.

Même si c'est deux ou trois fois par semaine, c'est quand même à chaque fois de 10 à 11 heures du matin,

au-delà des horaires qui sont quand même assez fous. - Assez contraignant.

Alors cela pour le coup nous, c'est une volonté de changer d'activité parce que justement avoir

une qualité de vie un peu meilleur et une vie un petit peu plus sereine puisque la nuit, c'est

Alors comment on y passe de l'un à l'autre?

Ce n'est pas le même profil - Ce n'est pas la même chose.

En discothèque, on a des agents de sécurité.

Dans un restaurant, on a des chefs cuisiniers à gérer, des serveurs.

aussi bien en termes de clientèle que de la gestion du personnel.

En fait, ce sont deux activités vraiment distinctes

Même si le boulot d'avoir un club cela demande beaucoup d'énergie dans la journée aussi

parce que derrière il y a beaucoup de préparation d'administrative de toutes ces choses-là.

Il y a en a un qui est diurne et l'autre qui est nocturne.

Mais ce sont deux métiers qui sont totalement différents.

Si, il y a un dénominateur commun, c'est la licence 4. Ce sont des débits de boisson.

- Il n'y a vraiment pas de rapport - Il n'y a pas de rapport d'où le sens de ma question.

Comment on passe de cette activité de club à cette activité de restauration, de lieu de vie?

donc, le Mother et Babe.

"Le magazine" est aujourd'hui, les activités de restaurant-bar

Programmateur, OK, super.

Donc, là, cela fait pas mal d'activité. Est-ce que tu peux expliquer justement quel est le lien entre un club?

Directeur artistique, c'est ça? - Programmateur.

Et voilà, pareil avec les mêmes associés sur lequel moi, je m'occupe surtout de la programmation musicale.

spécialisé dans la musique électronique. - D'accord.

Et j'ai un club qui s'appelle " Le magazine club", qui est un club électronique

Des lieux de vie. - Absolument!

On a deux restaurants-bars, d'ailleurs ce sont des lieux hybrides.

Pas tout seul, j'ai plusieurs associés.

Pas encore 40.

Tu ne les fais pas. - Pas encore 40 ans.

Et mon activité principale aujourd'hui, elle est double; j'ai deux restaurants.

Oui, donc, j'ai 39 ans.

Péo, est-ce que tu peux te présenter pour celles et ceux qui ne te connaissent pas? Qui es-tu?

Oui, on a connu des matins plus compliqués.

Il fait plus de 20 degrés, il est 9 heures et on y va, on est sur la route numéro 42.

D'habitude, on commence toujours en disant que c'est la grisaille du nord, mais non, là il fait très beau.

Pas mal. - Cela va, pas mal.

De bon matin, en forme.

J'accueille tout de mon invité Péo Watson.

- Comment vas-tu ? - Cela va très bien.

Pour cette saison j'espère et on aura certainement rendez-vous l'année prochaine en septembre.

Salut Péo ! - Salut Nico !

Et on aura fini donc ce cycle de 42 épisodes de sur la route.

À la fin de l'émission question de l'invité, il va répondre à la question de mon invité de la semaine dernière.

et de son métier aussi de DJ en France et à travers le monde.

Ensuite, on va parler musique électro avec lui tout simplement et sa vision du monde électro

Il va nous expliquer donc son parcours.

Il va nous expliquer avant la création de ces établissements qu'est-ce qu'il faisait dans sa vie.

Il va nous expliquer son parcours d'entrepreneur, son parcours de DJ, comment il est en arrivée là.

Et quelles sont les recettes de ce succès notamment.

Il va nous en parler durant cette route ensemble.

le Mother, le Babe, la Magazine club et d'autres.

Il a créé avec ses associés des établissements ultra-connus sur Lille:

Péo, il est DJ, producteur, DJ électro, producteur et aussi entrepreneur.

Mon invité ce matin, c'est Péo Watson.

Je m'appelle Nicolas QUILLIET et on tourne l'épisode numéro 42 de sur la route.

Donc je disais, on est mardi, il est 9 heures. On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook.

Et on la refait depuis le début, c'est bon. J'ai un retour, cela marche.

Je m'appelle Nicolas Quilliet et on tourne un épisode spécial de sur la route puisque c'est le numéro 42

Et je vérifie qu'on est bien en live puisque je n'ai pas mon retour.

Je vous demande quelques secondes.

et c'est le dernier épisode de cette première saison de sur la route.

Bonjour tout le monde ! On est mardi, il est 9 h, on est en direct de ma voiture

Je vérifie que nous sommes bien en live, mais oui, nous sommes en live.

Et je vous donne rendez-vous en septembre 2018 pour la saison 2 de sur la route.

et en live sur Facebook.

Salut !