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Sur La Route
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Épisode #9 -

Domshine Homardpayette,

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Themes abordés :

Bonjour tout le monde !

On est mardi, il est neuf heures.

On est en direct de ma voiture

et en live sur Facebook.

Et on tourne l’épisode numéro neuf de « Sur la route ».

Alors l’épisode numéro neuf,

je ne fais plus le numéro avec mes mains,

puisqu’on m’a fait la remarque qu’à 10, cela allait

et puis à l’épisode 11,

cela ne marcherait plus.

C’est une remarque tout à fait pertinente.

Donc, épisode numéro neuf.

Je m’appelle Nicolas Quilliet

et mon invité aujourd’hui,

C’est Dominique Shine,

dit Homardpayette.

Homardpayette, c’est un photographe professionnel,

mais pas que photographe professionnel.

Il va nous expliquer son métier.

On va parler avec lui de sa passion,

bien sûr, la photo.

Il va nous expliquer un petit peu son parcours

et comment d’un adolescent phobique,

il a réussi

grâce à la photo,

à rencontrer des gens

et à parcourir le monde,

plus de 15 pays.

Il va nous en parler.

Puis, il va nous parler aussi

d’un festival qu’il a créé,

qui s’appelle « Je rêve, je fais »,

très beau nom de festival.

Il va nous expliquer tout cela.

On accueille tout de suite Dominique, Homardpayette.

Salut, Dominique !

Salut, Nico !

Comment vas-tu ?

Super et toi ?

Bienvenu sur la route !

— Merci, merci ! — C’est parti !

On est partis pour un petit tour avec toi.

Je t’invite à te présenter.

Qui est-tu Dominique ?

Alors, déjà, Dominique ou Homardpayette ?

Dominique pour les intimes,

Homardpayette pour l’univers artistique.

Oui !

Qu’est ce que tu fais ?

Je t’ai présenté comme photographe pro.

Tu m’as dit en amont de cet interview :

« pas que ».

Oui, pas que. J’ai débuté il y a 15 ans

comme photographe

et il s’avère que je suis photographe et réalisateur.

J’ai toujours été passionné par le cinéma.

Et actuellement, mon activité,

c’est en pleine mutation,

cela a pas mal changé.

Et depuis quelques années,

on fait de la création de contenus.

Alors tu dis « on » parce que

tu as des salariés maintenant ?

Oui, il y a Bénédicte,

une personne qui travaille avec moi.

Et après une équipe artistique.

Donc on peut être photographe

et bosser dans le milieu artistique comme tu le fais ?

Avoir son équipe derrière

pour suivre ses projets ?

Exactement ! En fait j’ai une double casquette pour moi.

J’ai une casquette artiste,

vraiment pour faire mes projets artistiques,

pour me faire plaisir.

Et j’ai une autre casquette, créatif,

où je vais plus travailler professionnellement.

Enfin, les deux sont liées

parce qu’on fait autant les projets pour notre plaisir

que justement travailler sur des projets différents.

De la créa pour les agences,

pour des marques.

Oui, tu bosses aussi bien

en tant qu’agence et pour des agences

que ton travail perso, en fait, signé.

Donc les gens peuvent aller voir sur internet

en tapant « Homardpayette »

et il y a ton travail qui est disponible. — Exactement !

Tu as commencé la photo il y a 15 ans.

C’est ce que tu viens de nous dire.

Ce n’était pas forcément une évidence

pour toi, la photo ?

J’ai expliqué en introduction

que plus jeune, le contact avec les autres

ce n’était pas forcément simple. — Ah oui, d’accord !

Explique-moi un peu ça.

En fait, oui, c’est marrant !

Je suis arrivé, on ne va pas dire :

à la photo par accident,

mais c’est aussi une leçon qu’on peut en tirer.

C’est que parfois, ce qui nous met dans le trou,

chacun peut avoir des mostphase

Des problèmes !

Et c’est peut-être cela qui va réveiller

ce qui va arriver de plus beau après.

Et en fait quand j’ai commencé, en fait,

comment je suis arrivé à la photographie ?

En fait pendant deux ans je suis... — Tu avais quel âge ?

23 !

23 ans, oui !

Oui ! Donc, qu’est-ce que ce que je disais ?

Pendant deux ans ?

Oui, mais voilà, donc ce qui s’est passé

c’est que j’ai eu un moment quelques soucis

et j’ai fait une phobie sociale pendant deux ans.

Je suis resté enfermé.

Une phobie sociale ?

Donc, c’est quoi ? Tu restes chez toi, tu ne vois personne ?

Oui, c’est une peur du monde, de la foule,

même que vraiment, j’évitais tout contact.

D’accord !

Et en fait, c’est cela qui a révélé...

enfin, bien sûr, on a envie d’en sortir.

Et qu’est-ce que j’allais dire ?

— C’est la photo qui a permis de... — Voilà, exactement !

de te sortir de là.

C’est grâce à la photo.

J’avais besoin de sortir de chez moi.

J’ai commencé à faire de la photo.

Attends, ce n’est pas simple, tu dis.

C’est complètement l’inverse.

C’est-à-dire que tu restes deux ans chez toi,

parce que tu as des problèmes, on va dire, avec les autres,

et tu dis : « je vais faire de la photo

et je vais aller photographier les autres » ?

Non, mais en fait, c’est déjà un besoin de ressortir.

Ma meilleure amie, elle adorait voyager

et en fait je ne la comprenais pas.

J’étais jeune,

j’étais casanier peut-être même.

Et je me suis dit : « il faut que je me bouge de mes habitudes ».

J’ai commencé à faire de la photo.

Puis c’est à ce moment-là que mes proches m’ont dit :

« mais tu as vraiment un truc ».

Il s’avérait que je me suis fait repérer.

J’ai commencé même à faire des photos

pour une petite association que tu connais peut-être.

par Sam, oui.

Avec Sam et une petite asso qui s’appelait "Lille la nuit",

qui s’appelle toujours « Lille la nuit »

et qui fait des photos de concert.

Tu as commencé comme cela.

Donc j’ai commencé, je faisais déjà quelque chose

et puis en tout cas, c’était super aussi, de faire des photos.

Et aujourd’hui, 15 ans après,

tu bosses avec ... ,

avec les ... , avec Canal plus.

Tu voyages dans le monde,

tu shootes,

je le disais en introduction la semaine dernière, « Benzema ».

Comment tu arrives là ?

Alors une petite rectification,

donc, oui, je suis en connexion avec ... .

Je ne bosse pas avec eux.

Mais en tout cas, quand tu parles des ... ,

c’est plus les médias qui...

Qui ont fait ta promo ?

Qui ont fait ma promo, qui ont fait des interviews.

Et donc après...

et tu disais comment on en arrive là ?

On arrive à faire effectivement deux ans dans sa chambre

à se dire « je vais faire de la photo »

et là, il y a quelques semaines,

à shooter pour Adidas ou Karim Benzema.

Oui, en tout cas pour Karim Benzema

et pour Adidas,

je pense qu’en fait

de toute façon, il n’y a pas de secret déjà.

La base, ce dont les personnes ont besoin

c’est vraiment quelque chose de qualitatif.

Oui !

Moi, je me suis vraiment démarqué

par une patte et par une créativité.

Donc, j’ai peut-être un peu mal introduit

ce qu’on fait.

Donc voilà, je suis photographe réalisateur.

J’ai quand même une grosse spécialité

sur le mouvement et sur la danse.

Tu t’es mis dans un créneau

qui est la danse.

Je n’y connais rien, je vais dire certainement des bêtises,

mais la danse Hip-hop ?

Non ! Toutes les danses.

Toutes les danses, les mouvements.

Donc cela peut passer par la boxe

que le rugby, que le football,

le free style foot.

Ma plus grosse spécialité et même une de mes passions,

c’est la danse.

Voilà, j’adore le cinéma, j’adore la danse.

C’est deux de mes passions.

Oui !

Et je trouve qu’ils se concilient vraiment très bien.

Je pense qu’en fin de compte...

Donc, autant, quand je disais que je faisais de la création de contenu,

donc, cela va être autant ... sur de la photo vidéo.

Oui !

Mais pour proposer des projets créatifs,

créer des contenus pour des agences, pour des marques,

mais en fait beaucoup.

C’est donc en photo, en vidéo mais pas que,

cela peut aussi très bien passer

par une animation créative avec de la danse.

Par exemple, deux exemples, vraiment, c’était ... pour les 3 000.

Comme c’était le championnat d’Europe,

il avait besoin d’un évènement. — Championnat de quoi ?

De foot !

Ils avaient besoin d’un évènement de free style foot,

j’ai ramené un de mes amis

qui était quatre fois champion du monde.

On a fait un évènement là-bas.

Parce que c’est cela qui est fou, aujourd’hui.

C’est qu’avec tout ton travail,

tu t’es créé un réseau énorme

parmi tous ces gens qui font

du free style, de la danse,

des arts visuels.

C’est sûr qu’en 15 ans,

en fin de compte, je ne m’étais pas rendu compte de cela,

mais le métier de photographe,

c’est un métier qui te permet,

chaque week-end, de faire plein de rencontres

et qui peut t’amener à des endroits

où tu ne t’attendrais jamais.

Parce qu’on imagine,

on parle de photographe à n’importe qui,

aujourd’hui, il va dire :

« mais c’est mort, ce métier »

parce qu’avec l’Iphone,

avec tous ces objets

vachement simples et rapides à utiliser

pour faire n’importe quelle photo.

Le dernier Iphone, il fait des photos de malade !

Oui !

Eh ben, tu montres que

c’est un vrai métier,

qu’il y a un vrai travail artistique,

une touche, une patte

qui a des noms dans la photo.

Dans le domaine de la danse, tu en es un,

et que ce n’est pas juste une passion,

c’est une passion mais qui devient

un vrai taf artistique.

Exactement ! Après, il y a des photographes purs et durs

qui ne font que cela.

Je pense que les personnes

qui se démarquent vraiment,

c’est vraiment parce qu’ils ont créé une patte.

Ils vont ramener quelque chose

de différent.

Et je trouve que maintenant,

on est comme dans une ère d’image

et d’innovation.

Et il y a aussi des nouvelles formes de proposition.

Par exemple, ce que j’étais en train de dire juste avant,

c’est que cela peut passer

comme le projet dont je parlais

où on m’a demandé du foot,

qu’il n’y a pas si longtemps que cela,

au ... SNCF

qui avait besoin de faire une animation en gare.

On leur proposait un show de danse.

... C’est toi qui as fait la vidéo là ?

— Tu l’as vu ? — Oui, je l’ai vu !

Je mettrai le lien en commentaire.

En fait, c’est comme une vidéo,

donc autant, cela fait une animation en gare. — Je ne savais pas.

Cela fait découvrir autant pour leurs clients

et je pense qu’on leur a proposé

quelque chose d’assez sympa.

Et en fin de compte, on a fait trois vidéos

qui a suivi,

qui a fait 1 400 000 vues au total.

Avec plein de revues de presse, avec de la télé.

Donc c’était plutôt une expérience intéressante.

Mais je pense que

de toute façon, on est dans un monde

où cela fait 10 ans que les réseaux sociaux existent.

Il y a tout à faire.

Il y a tellement de choses à innover. — Il y a tout à faire, tu le dis,

sauf que toi...

On peut le dire,

Facebook, ce n’était pas ton truc.

Clairement, tu étais il n’y a pas longtemps.

Oui, clairement ! J’ai créé une page

il y a longtemps, comme tout le monde.

Mais après, c’est vrai qu’on est hyper connecté,

toujours un peu embêté, le narcissisme.

Après, maintenant,

je me suis un peu réconcilié avec Facebook.

Et puis, ... cela

qu’on y trouve vraiment énormément d’avantages.

Les réseaux sociaux maintenant,

cela me permet de parler moins,

de toucher plus de monde.

Parler de ton travail en images ?

Enfin, voilà, c’est intéressant.

Et puis je trouve cela assez amusant.

Tu peux rentrer dans des ...

Mais tu peux vraiment partager des choses.

Tu as vraiment des bons cotés que des mauvais cotés

et il faut savoir l’utiliser.

Et donc, cela te permet de travailler ton image

et aussi de montrer ton travail.

Et dans ton travail aujourd’hui,

il y a quand même une pierre angulaire,

quelque chose que tu as créé,

c’est un festival.

Oui !

Je le disais en introduction,

qui s’appelle : « Je rêve je fais ».

Je trouve le titre parfait

par rapport à ce qu’on est en train de discuter

aujourd’hui. C’est qu’à un moment...

quand on a des rêves,

c’est bien ; mais les réaliser c’est mieux.

Et toi, tu t’es dit :

« je vais créer un festival

où les gens qui ont des rêves

dans tous les domaines artistiques

vont pouvoir les réaliser ».

Et notamment, tu en parleras mieux que moi.

Dans ce festival,

il y a une battle

qui s’appelle : « le défipayette »

Un battle !

— Un batlle, tu as raison — Pour les puristes

... beaucoup de médias...

— Pas « une battle » mais « un battle » !

Un battle de danse

qui s’appelle donc : « Le défipayette »,

qui porte ton nom en plus.

Exactement !

Et qui permet à chacun

de se confronter à l’autre

en bonne humeur.

J’ai eu l’occasion d’en voir plusieurs.

C’est super !

Raconte-nous un peu.

C’est devenu la première rencontre de toutes les danses.

Depuis 2011,

on a créé par accident : « Le défiPayette ».

C’est un peu un battle,

une rencontre de toutes les danses

sur de la musique live, que de la création.

D’accord ! Il y a un groupe live ?

Un groupe live qui s’est maintenant renommé :

« Beatslicer ».

Il y a eu des générations

de musiciens aussi auparavant.

Un groupe lillois ?

— Groupe, oui... — D’origine lilloise.

Et en fait, en tous cas, ce n’est que de la création

et ce que vous entendez au défipayette,

vous ne le trouvez qu’au défi Payette.

Et c’est vraiment toutes danses.

Donc vous pouvez tomber sur une danseuse de classique,

avec un danseur africain,

un danseur de moderne jazz, contemporain.

Hip-hop, Krump...

N’importe quelle danse.

Tu dis : « cela a été créé par accident » ?

Pourquoi par accident ?

J’aime bien les accidents.

Mais on va éviter là !

— Cela fera... — Le bout des choses.

Et puis j’aime bien le buzz aussi.

C’est mon métier, le buzz.

On est en sécurité là !

Alors, pourquoi par accident ?

Non, par accident, parce qu’en fin de compte,

c’était la maison ...

qui m’avait commandé une exposition,

qui a eu un fort succès.

Et puis ... ils m’ont demandé :

« mais tu ne voudrais pas faire un truc avec de la danse et tout ? »

J’ai commencé à rigoler et à réfléchir,

à en parler à des amis, tout cela,

à des amis danseurs,

à un ami musicien.

Et en fait, on a créé une animation

pour le vernissage.

Oui !

Super belle line-up,

cinq champions du monde

dans le line-up,

que des noms de fous.

Et je faisais tout en fait,

l’exposition,

autant l’exposition que le vernissage.

Je ne sais vraiment pas ce que j’avais créé,

moi, en plein milieu de l’évènement,

je voulais arrêter.

Et pourtant, c’est devenu un des évènements les plus fous.

Ah ! J’ai oublié de préciser,

qui grandisse à chaque année

et qui maintenant se retrouve aussi...

En fait il y aura un petite qualif

à Bordeaux le 14, 15 octobre.

Oui !

Et qu’il y a aussi une qualif en Allemagne

et qui aussi, se retrouve en Asie.

En Asie ?

Oui, à Taïwan.

Ce qui est marrant,

c’est que je suis d’origine Taïwan,

je n’ai pas encore été là-bas,

mais l’évènement, lui, a déjà été là-bas.

Tu es d’origine de Taïwan,

mais tu as envoyé ton évènement là-bas ?

Donc, il y a des gens sur place

qui ont organisé un « défipayette »,

mais pas toi ? — Exactement !

Qu’est ce que tu fous ?

Mais de toute façon, je vais y aller

en fin d’année ou début de l’année,

c’est parti.

Alors m..., je viens te dire bonjour !

Et en fait, même l’Asie était extrêmement intéressé

de le prendre,

parce que justement, pour eux,

un évènement qui était vraiment ouvert à toutes les danses,

cela ne se faisait pas.

Moi, je voyais les images,

parce que le « défipayette » est quand même signé aussi

avec des paillettes et des confettis.

Et en fait, quand je regardait cela

par rapport à mon ... ,

je me suis dit : « mais c’est quand même fou en fait ».

Parce que c’est vrai qu’en fait, on ne se rend pas compte

de l’impact qu’on peut avoir.

Et ... il n’y a pas longtemps,

mais en fait, tu bouges même des choses

où il y a 10, 15 ans,

entre guillemets, quand tu n’es pas bien,

tu peux croire que tu es un bon à rien.

15 ans après,

tu gagnes des prix,

tu te retrouves dans des gros médias.

Et puis tu as une très belle carrière.

Alors, je fais une parenthèse,

c’est compliqué pour toi d’en parler ?

Oui !

Je te connais un petit peu.

Tu es quelqu’un de très modeste,

il faut te tirer les verres du nez

pour sortir les...

Moins qu’avant, mais

on est obligé...

La preuve, on en parle aujourd’hui

et je te remercie d’avoir accepté

mon invitation,

parce que ce n’est pas facile pour toi non plus

de parler de toi,

simplement comme cela.

Et voilà, aujourd’hui,

tu peux le dire, il faut le dire,

tu parcours les pays

pour faire ton travail.

Tu développes complètement

ce festival et ce battle.

Non pas cette battle, ce battle.

Oui, ce battle.

A travers le monde.

Et comme tu le dis,

15 ans avant,

tu ne misais même pas sur toi.

Oui !

C’est cela ?

Exactement ! Enfait, je pense que c’est une bonne leçon

à en tirer.

Et même pour des personnes

qui ont une galère en fait,

parfois, on ne vois pas le trou

et en fait, on ne le croirait pas,

mais 15 ans après,

on peut être aussi...

Il y a plein de belles choses à faire.

On n’a qu’une seule vie.

C’est pour cela que j’ai créé un festival.

Il vient d’où ce nom de festival ?

Une nuit j’ai pensé à cela,

je me suis dit : « tiens, cela résume bien ma carrière ».

Et puis je me suis dit : « en fait, c’était cela,

mon rêve c’est d’être photographe ».

Ma plus grosse passion, c’était le cinéma,

j’adore l’artistique.

Et voilà, on n’a qu’une vie.

En tout cas, moi, la phobie c’est la peur.

Et ce que j’ai à dire,

c’est qu’en fin de compte, on peut aussi se servir de la peur

comme moteur.

J’avais peur,

comme je te le disais encore hier soir,

de l’échec.

Et en fait, cela m’a poussé justement, à réussir à me dépasser

et on peut accomplir de très belles choses

tout court.

C’est quand même dommage

de subir une vie,

parce qu’il y a tellement de belles choses à voir, à découvrir

et tellement de choses passionnantes.

Oui !

Et après, il faut se battre pour.

Là, c’est la peur

qui a été ton moteur au début.

Il y a encore un peu aujourd’hui,

c’est le stress.

C’est le fait de vouloir bien faire en fait,

qui est ton moteur.

Oui, c’est un de mes moteurs.

On va dire que maintenant, c’est plus le plaisir.

Oui, heureusement !

15 ans après...

Et puis voilà,

je n’ai que des projets super amenés,

je travaille avec des gens que j’adore.

... que tu te fais un beau écosystème.

C’est un plus d’aller travailler tous les jours

et te faire des beaux projets.

Enfin, je pense un peu pour toi, pareil.

S’épanouir !

Dernière question !

Pourquoi « Homardpayette » ?

Tu ne ressembles pas à un homard,

par contre on remarque quand même

la belle complémentarité des couleurs.

Je trouve que tu as un très beau manteau.

En principe, cela n’a pas du tout été fait exprès,

mais on est aux couleurs de l’émission.

Du logo. — Exactement,

je voulais faire une petite dédicace.

Je suis venu, je me suis dit :

« je sais qu’il aime bien ce petit sweat-là ».

Donc je me suis mis aux couleurs de l’émission. — Je te remercie !

On sent l’homme de l’image,

le professionnel du détail.

Oui, tout pour faire parler.

Homardpayette, cela vient d’où ?

Alors, Homardpayette en fait,

c’est de l’absurdité

de chez un ami.

Cela veut dire quelque chose ou pas ?

C’est une peluche ?

Oui, une petite peluche en fait : un homard avec des paillettes.

Donc elle existe, cette peluche ?

Cette peluche, elle existe.

Un homard avec des paillettes. — Il faut la ramener !

Ah non, je ne l’ai pas, c’était chez un ami.

Juste quand je le regardais un matin,

j’ai rigolé et je me suis dit...

je pensais aux ingénieurs

qui ont créé cette peluche et dit :

« eh les gars, j’ai une idée en or.

On va faire un homard avec des paillettes,

on va faire fortune ».

Eux, je ne sais pas s’ils l’ont fait, mais moi, je l’ai fait.

Et voilà, cela vient de là.

J’ai créé une adresse mail

et puis après, entre temps,

je me ... Dom Shine,

mais on va dire que c’est dur de trouver un nom

et c’est le nom qui m’a vraiment fait connaître.

... avec le défipayette et tout cela.

Donc, c’est pour cela. Voilà.

Vous avez l’exclusivité du pourquoi « homardpayette ».

Merci beaucoup, Dominique.

Merci beaucoup, Homardpayette.

Je te remercie, Nico.

Très bonne journée à toi !

Bon, à très bientôt !

Je te laisse sortir et à très vite !

Merci à toi !

Voilà. C’était Homardpayette,

Dominique Shine

qui nous a expliqué

son processus de création artistique.

Donc là, on n’est pas sur un profil entrepreneur classique.

On est vraiment sur un profil artistique.

Il a montré qu’avec ses phobies, avec ses peurs

d’adolescent ou de jeune adulte,

il en a fait une force.

Il en a fait quelque chose de constructif pour lui.

Ce n’est pas simple.

Tout le monde peut le faire,

il faut juste le vouloir.

Et lui, il est même allé jusqu’au bout de la démarche,

puisqu’il a créé cette association :

« Je rêve, je fais »,

qui résume effectivement bien

sa vie, son œuvre

de partir d’un rêve

et de le réaliser.

Voilà ! J’espère que ça vous a intéressé,

toujours, encore une fois.

La semaine prochaine,

mon invité sera Amima,

encore un artiste.

On va s’écarter un petit peu

des entrepreneurs et des startupers.

Amima, c’est un chanteur

de la région.

Et pareil, il va nous expliquer son parcours.

Aujourd’hui, il est éducateur sportif,

il est chanteur.

Il a un succès grandissant.

Vous allez entendre beaucoup parler de lui

en région et en France.

On va discuter avec lui

de comment il gère cela.

Comment il a trouvé ses idées

et toujours pareil,

la thématique de l’idée et du rêve.

Merci à vous de m’avoir suivi, de nous avoir suivi.

Très bonne journée !

Rendez-vous mardi, neuf heures,

comme tous les mardis à neuf heures.

Salut !